LA BD:
C'est quoi ? LA VENIN. LAME DE FOND.
C'est de qui ? Astier
La Couv':

C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres
Déjà lu chez B.O BD? Oui, sur le précédent entre autre.
Une planche:

Ca donne Quoi ? On retrouve donc notre Emily dans sa quête de vengeance après le meurtre de sa mère, bien décidée à éliminer toute la confrérie responsable.
Le prochain sur la liste est un révérend, ça tombe bien notre héroïne a déjà le déguisement adéquat.
Avec un indien comme ange gardien et une détermination à toute épreuve, elle va faire semble-t-il d’une pierre deux coups car le religieux en question a de bien sales habitudes avec ses protégées, et un châtiment n’arrivant jamais seul voilà que mère nature se met de la partie sous la forme d’un raz de marée qui menace Galveston.
Raconté, comme le premier volet, en alternance de flash-backs, cette suite de La Venin confirme tout le bien que l’on pensait du premier avec un scénario à rebondissement très d’actualité (de #Metoo aux scandales de l’église) traité à la façon parfois d’un western spaghetti un brin too much que l’on lit avec un plaisir –coupable ?- évident.
Coté graphismes c’est également toujours original avec ce trait semi réaliste coloré plus efficace à mon sens que pas mal de choses que l’on voit d’habitude dans le genre.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :SOMETHING BIG
C'est de qui ? B. Bacharach
La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si Something Big s'apparente plus à une parodie qu'à un vrai western, dans une décennie qui va marquer un certain tournant (voire un tournant certain) pour le genre, sa musique n'y est pas étrangère.
En effet, Burt Bacharach, qui a signé le score de Butch Cassidy et le Kid deux ans auparavant, livre ici une partition digne de ses plus luxurieux arrangements, ceux qui en ont fait un des compositeur-arrangeur les plus recherchés de l'époque, loin des canons du genre, dictés notamment par la mainmise grandissante d'un certain Ennio Morriconne.
Pour Something Big, Bacharach panache les thèmes de parties instrumentales multiples où des cuivres ronflants sont contrebalancés par des cordes et un piano plus légers, voire mélancolique ou même pop par moments et même quelques choeurs limite psyché.
Si l'ensemble est d'un naturel joyeux voire bon enfant, l'aventure est tout de même au rendez-vous et le compositeur balance de ci de là des instruments et des sonorités typiquement western.
Pas évident de prime abord, le score de ce western burlesque se place souvent bien sur ce second volet de La Venin même s'il manque peut être un peu de moments plus sombres.
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Une Chronique de Fab