LA BD:
C'est quoi ? CONAN LE BARBARE. VIE ET MORT DE CONAN.
C'est de qui ? Aaron, Asrar & Zaffino.
La Couv':

Déjà croisés sur le site? Oui pour Aaron
Une planche:

Ca donne Quoi ? Un champ de bataille. Le roi Conan, vieillissant mais toujours sauvage sous sa couronne, se retrouve face à une malédiction de sa jeunesse revenue le hanter ; celle d’une sorcière qui avait, grâce au sang du cimmérien, tenté d’invoquer un démon.
On croise donc notre barbare à différentes époques de sa vie, tantôt au fin fond de la jungle picte où il doit affronter des serpents géants, tantôt sur un navire où l’équipage a été victime d’une antique malédiction liée à un artefact magique et où il tente de survivre à des créatures monstrueuses, tantôt encore, roi blasé d’Aquilonie, se transformant en justicier masqué (si, si !) la nuit.
Décidément le héros de Robert Howard n’aura jamais été aussi sous les projecteurs qu’en cette année. Alors que de ce coté de l’Atlantique une série de one shots chez Glénat propose des adaptations des nouvelles de l’auteur par des duos d’artistes qui font un sacré boulot, Marvel, aux states, a lancé deux séries parallèles.
Outre un Savage Sword of Conan, ce Conan le Barbare réunit Jason Aaron et Mahmud Asrar qui, n’ayons pas peur des mots, sont –pour les connaisseurs - un peu la dream team que l’on pouvait espérer pour cette reprise.

Aaron, qui, avant de bosser sur du super héros, avait débuté avec The Other Side et, surtout, l’excellent Scalped, a tout a fait saisi l’esprit des aventures de Conan et livre des histoires qui, tout en restant fort classiques, dans l’ambiance des récits de Howard, s’enrichissent d’un fil conducteur chronologique intéressant et inédit (ici en tout cas, c’est un peu la marque de fabrique du scénariste).
Mahmud Asrar, tout comme Aaron, est de son propre aveu un fan de la première heure des aventures du cimmérien. Pour son premier boulot en dehors des grosses franchises Marvel, le dessinateur convainc bien, avec un trait dans la lignée de celui de Cary Nord (l’un de ses prédécesseurs sur Conan) mais dans un style plus détaillé qui n’est parfois pas sans faire penser à celui de Gérald Parel.
Ce Conan le Barbare commence donc sous de bons auspices, les amateurs du personnage apprécieront, espérons que l’équipe créative restera inspirée.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :BEASTMASTER 2
C'est de qui ? R. Folk
La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD? Non
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Après les résultats plutôt encourageants d’un premier volet intéressant à plus d’un titre –mais bénéficiant de l’effet du Conan Le Barbare de Milius- un second Beastmaster est mis en chantier, avec l’option « voyage dans le temps et l’espace pour jouer sur le décalage ultime » qui, pourtant, est souvent synonyme de ratage (au hasard : la suite de Prédator, Aliens Vs Cowboys, Retour vers le futur 3,…).
Robert Folk, dont le palmarès compte quand même 7 Police Academy (oui ils en ont fait 7, moi aussi ça m’a interpellé !) a la tâche plutôt ingrate de succéder à Lee Holridge, responsable de la B.O du premier Dar.
Eh bien, contre toute attente, le compositeur s’en sort avec les honneurs via un score symphonique de haut vol à l’héroïsme grandiloquent bon ton qui emprunte autant aux grands films d’aventures qu’aux canons de la fantasy, le Conan de Poledouris en tête.
A grand renforts de cuivres, avec des percussions pleine d’allant, Folk évite l’écueil des synthétiseurs, option qui aurait été compréhensible vu le contexte de cette suite improbable.
Peut-être un brin old school et emballée pour certains passage de ce tte nouvelle mouture des aventures du barbare, la musique de Beastmaster 2 n’en fait pas moins le job, sans soucis.
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Une Chronique de Fab