Nous sommes mercredi et en plus c'est "les grandes vacances" pour nos chères têtes blondes, voici donc la chronique d'un - très bon!- titre "jeunesse"(mais pas que) qui sort aujourd'hui!
LA BD:
C'est quoi ? LE ROI SINGE
C'est de qui ? Chaiko
La Couv':
Ca donne Quoi ? Un jeune singe sorti d’un rocher devient roi de son peuple après avoir réussi une épreuve. Mais non content de son état royal le voilà qui va partir en quête de l’immortalité, d’une arme magique ou encore d’une reconnaissance divine !
Et peu importe si en chemin il doit froisser l’égo de dieux, créatures monstrueuses et autres combattants légendaires !
Après avoir repris avec brio le flambeau de la Chronique des immortels et illustré Shayne la nouvelle série fantasy de Desberg, l’artiste chinois Chaiko se lance en tant qu’auteur complet sur cette adaptation fort réussie d’une légende orientale classique très célèbre.
Outre son trait semi réaliste toujours très soigné, magnifiquement rehaussé de la palette de couleur dont il a le secret, Chaiko livre un récit plein de rebondissements, d’action et d’humour, aux protagonistes hauts en couleurs (mention spéciale à la distribution anthropomorphe).
Le premier tome d’une trilogie ouvertement intergénérationnelle.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : LEGEND OF THE MOUNTAIN
C'est de qui ? Ta Chiang Wu
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Non
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Même si vous ne goutez que peu les films de sabre d’époque, Legend of the Mountain a de quoi vous séduire. Ne serait-ce que parce que…ce n’est pas un film de sabre. En effet, l’intrigue –la quête d’un canon bouddhiste- mettant en scène diverses factions surnaturelles, les séquences chorégraphiées de combat sont ici remplacées par des scènes quasi psychédéliques d’effets spéciaux de sorcellerie surréaliste.
La B.O du film, de fait, emprunte elle à de multiples genres, à commencer par le fantastique avec force électroniques qui viennent s’intercaler entre des passages plus traditionnels à la flute et aux cordes folkloriques, voire à des morceaux aux longs breaks de percussions diablement efficaces.
Cet ensemble chamarré, où l’occident s’invite parfois via un arrangement mélodique, une phrase moins modale et des thématiques dignes de la Hammer, et où l’influence de la décennie qui s’achève –les années 70 – est assez nette, ne cesse de surprendre son auditeur.
Via sa couleur nettement orientale cependant c’était une musique tout trouvée pour ce premier volet du Roi Singe.
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Une Chronique de Fab