LA BD:
C'est quoi ? AKIRA TOME 6
C'est de qui ? Otomo
La Couv':
Ca donne Quoi ? L’apocalyptique conclusion du manga d’Otomo dans une VF qui lui fait honneur !
L’armée américaine débarque à Néo Tokyo, les factions en présence sont à couteaux tirés, Tetsuo perd peu à peu le contrôle de ses transformations alors que son pouvoir augment démesurément, la coalition de Kei et Miyako pour tenter d’endiguer le drame massif semble mal en point , et quid de Akira, potentiellement le plus dangereux des cobayes du projet secret ?
Ce sixième et ultime volet, proposé dans une édition soignée, supervisée par l’auteur en personne, est une suite de combats épiques, de destruction massive et autres moments de gloire et d’apothéose visuelle et scénaristique, avec un final ouvert et plutôt optimiste en prime.
A la lecture de l’ensemble, on comprend aisément l’engouement et le succès d’Akira au fil des décennies. Sous ses aspects de récit post-apocalyptique parfois bourrin, l’œuvre d’Otomo possède une véritable réflexion sur le danger de l’armement nucléaire et la folie des hommes avides de pouvoir.
Alors que son créateur vient d’annoncer une nouvelle adaptation en anime de la série, sa (re)lecture prouve que c’est une œuvre majeure du 9° Art et qu’elle n’a pas pris une ride.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :DOOMSDAY
C'est de qui ? Tyler Bates
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Quand on pas de dollars on –essaye- d’avoir des idées.
Après produire un mélange hasardeux entre Escape frome New York et Mad Max peut s’avérer casse-gueule ; ce qu’apprendront à leur dépend les responsables de ce Doomsday qui n’a heureusement pas l’ambition de rivaliser avec ses grandes sœurs (mais n’a pas trop à rougir de la comparaison cela dit).
Pour la musique c’est au toujours très délicat Tyler Bates qu’on a fait appel. Neil Marshall, le réalisateur, souhaitait en effet faire un clin d’œil aux classiques du genre des années 80 avec une partie électronique affirmée, mais également de la grosse machine symphonico-métallique pour les scènes d’action.
Et bien on peut dire qu’il a été servi avec la partition de Bates qui ne fait pas dans la dentelle, dans la lignée de ce que le compositeur propose en général (oui, pour ceux qui n’auraient pas saisi le « délicat » c’était du second degré).
Disons que Bates, comme souvent, se rapproche plus d’un Hans Zimmer que d’un Brian May (le compositeur austraien de Mad Max, pas le guitariste de Queen) et que coté années 80 on repassera (ou pas d’ailleurs, est ce bien nécessaire ?).
Reste un score rentre dedans qui fait largement le job (à défaut de faire dans l’originalité) sur cette conclusion d’Akira et sa déferlante pyrotechnique.
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Une Chronique de Fab