LA BD:
C'est quoi ? CAPTAIN DEATH
C'est de qui ? Bacci
La Couv':
Ca donne Quoi ? Imaginez que la Mort soit une chasseuse futuriste au look de cousine de Skeletor qui, inlassablement, traque ceux pour qui l’heure a sonné.
Et là y a du boulot puisque c’est carrément la planète Terre dans son intégralité qui doit être rayée de la carte intersidérale.
Manque de bol pour notre chasseresse à forte poitrine (si, si !) 7 survivants ont réussi à prendre la tangente. Commence alors une traque sans merci où les gibiers ont décidé de se frotter à leur prédateur…mais sans bien réaliser la nature même de la cible.
Après Lastman Stories sur lequel il collaborait avec Vives, Bacci signe là un petit album délirant au look hybride, dans un format proche du manga (taille, design, traitement) avec des graphismes en bichromie caricaturaux bien barrés.
On n’est pas loin de la défunte collection KSTR qui avait en son temps proposé de très bons albums !
LA MUSIQUE:
C'est quoi : WAR BETWEEN THE PLANETS
C'est de qui ? A.F. Lavagnigno
La Couv':
Déjà entendu par ici? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? N’y allons pas par 4 chemins, une BD comme Captain Death c’est du pain béni pour B.O BD vu qu’il n’y a qu’à puiser dans le vivier de scores de SF old school qu’on peut dénicher sur la toile.
Prenons ce War between the planets par exemple, pour lequel Lavagnigno use et abuse d’effets spéciaux électroniques divers et variés sur lesquels il vient rajouter des sons de cymbales trafiqués et autres boucles de claviers hypnotiques à souhait.
Si le compositeur italien avait plutôt bien débuté sa carrière pour le cinéma, en mettant entre autre en musique deux longs pour Orson Wells (excusez du peu) rapidement il va se retrouver abonné aux péplums et autres séries B d’épouvante.
On comprend pour le coup un peu mieux ses expérimentations sonores sur ce genre de projet où la liberté de création était quasi-totale vu le budget alloué aux scores.
Celui du jour, plein de reverb’ et d’écho, est, je vous l’accorde difficilement écoutable en tant que tel et fait plus penser à une expérimentation sous LSD digne d’une face B des Pink Floyd époque Syd Barret, mais, en fond sonore de l’ovni de Bacci, ça ne fait rajouter qu’au plaisir coupable !
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Une Chronique de Fab