A boire et à Manga / Akira 5 Vs. Unstoppable

LA BD:

C'est quoi ?  AKIRA 5

C'est de qui ? K. Ottomo

La Couv':

Déjà croisé chez nous? Oui

C’est édité chez qui ? Glénat

Une planche:

Ca donne Quoi ? Si le troisième tome se constituait essentiellement de courses poursuites avec enlèvements successifs d’Akira par les parties en présence, le suivant a vu le retour de Tetsuo, devenu aussi puissant qu’incontrôlable, et de l’enfant tant redouté. L’album se terminait sur une nouvelle apocalypse où les immeubles de Néo Tokyo disparus dans le cataclysme précédent réapparaissaient et entraient en collision avec les restes de la ville en ruine.

Ce cinquième volet continue sur cette lancée sensationnaliste avec, pèle mêle,  les retrouvailles de Kanéda et Kei, qui a été choisie pour affronter Tetsuo, le décuplement des pouvoirs de ce dernier qui va même altérer la surface de la lune mais payer le prix fort de son évolution, l’intervention de l’armée américaine et même le retour du gang de motard des débuts.

Les pièces sont en place, l’échiquier est parcouru de tremblements frénétiques, la conclusion, qui arrive incessamment sous peu, va être homérique !

Le plaisir de (re) découvrir ce monument du manga et de la BD en général est  renforcé par la qualité de la nouvelle version proposée par l’éditeur qui, outre une nouvelle traduction, propose l’œuvre dans le sens de lecture original et a agrémenté les albums d’une jaquette collector.

LA MUSIQUE:

C'est quoi :UNSTOPPABLE

C'est de qui ? H.G. Williams

La Couv':

Déjà entendu su B.O BD? Oui

On peut écouter ?

Ca donne Quoi ? Fidèle collaborateur de Tony Scott, Gregson Williams aura accompagné le réal’ jusqu’à son dernier long, ce Unstoppable donc.

Si le frangin de Rydley n’a pas la filmo de son ainé, loin s’en faut, il a tout de même de sacrées grosses machines à son palmarès.

Unstoppable n’en fait pas partie, c’est un film d’action assez lambda pour lequel Gregson Williams opte pour un traitement à la Tyler Bates, à fortes connotations et sonorités rock néo métal, le tout bardé de postprod électro.

La subtilité n’est donc pas de mise mais les ambiances technoïdes appuyées, le rythme soutenu et le suspense omniprésent de ce score surboosté ne sont pas sans rappeler les créations du compositeur pour la franchise vidéo ludique Metal Gear Solid et, surtout, sont de bonne compagnie pour cet avant dernier tome grand spectacle d’Akira !

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Une Chronique de Fab