Sur Aion, personne ne vous entendra crier / Aion Vs. Thor

LA BD:

C'est quoi ?  AION

C'est de qui ? L. Rio

La Couv':

Déjà croisés sur le site?Non

C’est édité chez qui ?Dargaud

Une planche:

Ca donne Quoi ? Le Capitaine Neel fait route vers la Terre après une mission de plusieurs années quand elle est tirée de son hyper sommeil par un signal de détresse provenant de la planète Aion où une mission scientifique est localisée.

Sur place elle ne découvre qu'un cadavre putréfié et un robot humanoïde qui la piège dans une salle et enclenche un processus la faisant littéralement disparaître.

A son « réveil » la jeune femme fait la connaissance du responsable de la base qui lui explique qu'il fait des recherches sur l'espace/temps... recherches dont la jeune femme va, à son corps défendant, faire partie.

Les aficionados de (bonne) SF trouveront dans ce récit palpitant (n'ayons pas peur des mots) des réminiscences d'Alien. Foin de vilaine bestiole ici mais une multinationale avide et un androïde moins soumis que ce qu'il veut bien le laisser croire.

Les fans de cinéma tout court pourront aussi penser à Un jour sans fin mais en version futuriste hautement anxiogène !

Avec son style graphique semi réaliste aux couleurs bien adaptées à ce huis clos intersidéral, Ludovic Rio livre un récit des plus réussis pour inaugurer la collection Autre Regard chez Dargaud.

LA MUSIQUE:

C'est quoi :THOR

C'est de qui ? P. Doyle

La Couv':

Déjà entendu chez B.O BD? Oui.

On peut écouter ?

Ca donne Quoi ? Fidèle à Keneth Branagh depuis ses débuts, Patrick Doyle va même accompagner le réalisateur sur des projets moins personnels/plus formatés (et ce n'est rien de l'écrire, on parle de choses comme une suite de Jack Ryan ou encore l'adaptation « live » de Cendrillon!) durant une décennie qui commence avec cette grosse machine Marvelesque.

Si le thème principal se place sans problèmes dans la moyenne (haute) de ce qui se fait habituellement sur le genre, et que Doyle pour l'occasion n'hésites pas à se mettre au niveau d'un des faiseurs de chez Remote Control, la subtilité et la sensibilité du compositeur britannique reviennent tout de même ensuite sur le devant de la scène.

Incluant des éléments de fantasy voire de folklore nordique – via les voix- à une partition plutôt héroïque aux accents cependant souvent sombres, Doyle livre une B.O qui flirte avec les canons de la SF de par entre autre ses passages mélancoliques prononcés.

Une musique riche et variée où les ambiances de grand espace et de suspense haletant vont bien à ce one shot généreux.

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Une Chronique de Fab