LA BD:
C'est quoi ? L’EPEE SACREE
C'est de qui ? Rodriguez.
La Couv':
Ca donne Quoi ? Le dessinateur derrière l’excellent Locke & Key s’empare de la légende arthurienne et l’adapte à la sauce futuriste dans cette quête initiatique menée par une jeune femme au prénom prédestinée d’Avalon.
Il met Merlin sur une sorte de Harley Davidson, fait élever son élue par des tigres à dents de sabres dotés de la parole et lui accole un trio inattendu de champions dysfonctionnels, transfuges bancals des chevaliers de la table ronde, pour aller retrouver une épée légendaire (Excalibur pour ceux qui ne suivent déjà plus).
Une fois l’héroïne armée notre troupe se retrouve au beau milieu d’une guerre sanglante entre race pour la suprématie du coin. Heureusement, les héros vont remettre les pendules à l’heure.
Voilà du divertissement qui ne se rend pas la tête, bénéficie d’un graphisme très réussi, voire époustouflant par moment (les scènes de batailles entre autre) pour lequel Rodriguez (pas mal aidé par la colorisation de Kindzierski) délaisse un peu le coté réaliste de la série citée plus haut, pour s’aventurer sur les terres de gens comme Moebius ou le P. Criag Russell des débuts (ses adaptations d’Elric entre autre).
LA MUSIQUE:
C'est quoi :MORROWIND
C'est de qui ? J. Soule
La Couv':
Déjà entendu sur le site? Probable
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Certains compositeurs n’arriveront jamais a percer sur grand écran, et ce nonobstant leur talent et leur réussite dans un autre domaine.
C’est du moins ce que doit se dire Jérémy Soule, spécialiste de la B.O de jeux vidéos à succès (il a quelques franchises à son tableau de chasse, de Baldur’s Gate à Harry Potter en passant par la série qui nous intéresse aujourd’hui : The Elder Scrolls.
Arrivé sur l’aventure en 2002, pour le second volet de la saga vidéo ludique (celui choisi pour cette lecture), il a ensuite mis en musique tous les suivants jusqu’à la version on line d’il y a quelques années
A l’écoute de ce score fourni, aux pistes balayant un large éventail d’ambiances, on se dit que les compositions de Soule n’ont pas grand-chose à envier à celle d’un James Newton Howard ou d'un John Powell avec qui il partage un sens de la composition oscillant entre underscoring dosé et débordements épiques (voire faciles mais ne crachons pas dans la soupe).
Toute la batterie des composants de la fantasy sont présents sur la B.O de Morrowind, avec des chœurs bien utilisés et une harpe plus rare mai d’autant plus efficace.
De la B.O certes un rien calibrée mais qui va bien avec le mash-up de Rodriguez.
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Une Chronique de Fab