LA BD:
C'est quoi ? HYPNOS. LA DISCIPLE.
C'est de qui ? Galandon & Futaki
La Couv':
Déjà croisés sur le site? Non.
C’est édité chez qui ? Le Lombard
Une planche:
Ca donne Quoi ? Grace à ses dons d’hypnotiseuse débutante, Camille a été embauchée –plus ou moins volontairement- par les forces de police de Paris, ce qui lui a permis d’assurer des soins à sa petite fille tuberculeuse.
En ce début des années 20, alors qu’en Russie la révolution soviétique bat son plein, ses dirigeants aimeraient bien qu’elle se développe au reste de l’Europe, ce que les autorités françaises ne voient pas d’un très bon œil, surtout au vu des méthodes radicales des soviets.
Notre héroïne va devoir infiltrer un groupe de syndicalistes menés par un agitateur séditieux, parallèlement, au contact d’un ancien médium paraplégique, elle va apprendre à développer ses capacités d’hypnoses.
Mais sa mission va s’avérer bien plus dangereuse que prévue et pleine de surprises !
Un second volet qui s’est fait attendre mais ne déçoit pas le lecteur, avec une intrigue riche et au suspense serré, le tout avec un changement assez notable dans le style graphique, moins anguleux et plus fluide. Si l’on regrettera que beaucoup des protagonistes masculins se ressemblent trop (mais pourquoi tous les hommes sont bruns dans cette série ?!), on appréciera ce mélange des genres bien ficelé.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : VIOLIN CONCERTO
C'est de qui ? P. Glass
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? A une époque où le concerto semblait voué à n’être qu’un vestige du passé, Phillip Glass lui redonne un coup de fouet salutaire via cette œuvre pour violon et orchestre aux accents quasi mystiques.
Les familiers du style minimaliste du compositeur découvriront avec un certain émerveillement (n’ayons pas peur des mots !) la façon dont il adapte ses motifs habituels et son phrasé si particulier à un ensemble plus large, avec fioritures aériennes voire lyriques en veux-tu en voilà.
L’œuvre est clairement plus proche de ce que Glass a écrit pour le cinéma, avec des mélodies créatrices d’ambiances, des thèmes distincts, le tout sans que le violon ne soit trop mis en avant, la virtuosité passagère de l’instrument soliste étant clairement mis au service du reste de l’orchestre.
Ce Concerto n’est pas sans faire penser sur certains passages à la B.O de l’Illusioniste, signée par Glass, et son atmosphère entêtante pleine de suspense, éléments qui sont fort présents dans ce second volet d’Hypnos.
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Une Chronique de Fab