LA BD:
C'est quoi ? SHAZAM CONTRE LA SOCIETE DES MONSTRES
C'est de qui ? J. Smith
La Couv':
Ca donne Quoi ? Si Shazam vient de voir sa cote remonter en flèche grâce à la version cinéma, c’est un super héros qui ne date pas d’hier puisque sa première apparition date de 1940, à l’époque où on l’appelait encore Captain Marvel (ce n’est que récemment que cette appellation a été abandonnée pour éviter la confusion avec le personnage de chez Marvel qui, lui aussi, vient d’être adapté sur grand écran, ah ! les coïncidences ! bon bref continuons).
Pourtant comme me le faisait remarquer avec justesse ma fille ou les jeunes avec qui je suis allé voir le film en question (Shazam, pas Captain Marvel) le personnage reste très peu connu en dehors du cercle des spécialistes du genre (qui ne lisent pas forcement ces aventures pour autant).
C’est donc via la version de Jeff Smith – génial auteur de Bone et de RASL- que j’ai découvert les origines du personnage avec cette mini série parue il y a une douzaine d’années et éditée aujourd’hui en VF chez Urban.
Et je dois dire que le Shazam sauce Smith m’a beaucoup plus plu que l’adaptation bubble gum lourdingue et longuette made in Hollywwod.
Outre le graphisme rond aux accents jeunesse délicieux de l’artiste, on appréciera une certaine candeur avec parfois un second degré savamment distillé, des personnages attachants dignes des cartoons d’antan et un hommage sincère et accrocheur aux comics de l’âge d’or.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :ROBOT MONSTER
C'est de qui ? E. Bernstein
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? C'est un Elmer Bernstein encore débutant qui signe la B.O de ce film de sf de série Z assez navrant, tourné pour un budget dérisoire en une poignée de jours.
Pourtant le compositeur trouve là un terrain de jeu propre à expérimenter toutes sortes de choses qu'il développera par la suite dans des projets bien plus ambitieux.
Le thème principal, par exemple, effrayant à souhait et enrichi d'un piano en rythmique des plus solennel, est typique de ce que le genre développera ensuite.
On sent le bagage de Bernstein dans son utilisation des solis face au reste de l'orchestre et des ajouts inattendus (clochettes, cuivres) voire dans le mélange des
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Une Chronique de Fab