LA BD:
C'est quoi ? LES METAMORPHOSES 1858 TOME 2
C'est de qui ? Ferret & Durand
La Couv':
Ca donne Quoi ? Après leur effroyable découverte des androïdes tueurs en partie humains, et l’énigmatique Architecte nos deux héros s’embarquent à bord du dirigeable de la société secrète dont fait partie Stan pour l’Espagne où leurs indices semblent converger.
En route une certaine animosité s’installe entre eux en raison de la présence du père de Joseph à bord, mais ils vont bien vite devoir mettre leurs différends de coté quand une fois à Barcelone, ils vont avoir à faire à de nouveaux ennemis et explorer une forêt remplie de créatures de cauchemar.
A peine 3 mois après un premier volet enthousiasmant, Delcourt publie le second tome des Métamorphoses 1858, où le scénariste alterne entre une course poursuite à haute tension et des flashbacks sur la jeunesse des deux principaux personnages.
Si le découpage et la narration du premier étaient assez impressionnants, ici le trop est parfois l’ennemi du bien et l’on aurait tendance à se perdre dans des va et vient temporels et autres cadrages très léchés. Néanmoins les graphismes et la colorisation sont toujours très réussis apportant à la série une originalité manifeste.
Une suit de fort bonne facture, multipliant les rebondissements, et qui prépare à une fin de haut vol.
LA MUSIQUE:
C'est quoi : FRIDAY THE 13TH. THE FINAL CHAPTER
C'est de qui ? H. Manfredini
La Couv':
Déjà entendu sur le site? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? On pensera ce que l’on veut de ces franchises à rallonge de slasher movies des années 80, avec la série des Nightmare on Elm Street (Les Griffes de la Nuit chez nous), Friday the 13Th reste un étalon du genre.
Et Harry Manfredini, responsable des trois précédents opus (et il en fera encore cinq ensuite !), n’est pas étranger à la réussite des films. En effet par des thèmes courts mais prenants, des effets de cordes et de percussions sur des cuivres menaçants, parcourus de sons électroniques heureusement rares (rappelons que nous sommes en plein milieu de la décennie qui a vu exploser les synthétiseurs dégoulinants), le compositeur installe un sentiment d’horreur pernicieux et tenace, une tension quasi continue qui va marquer le genre pour la décennie à venir.
Mélangeant rappels aux B.O des épisodes précédents et compositions originales, ce quatrième Vendredi 13 a toutes les qualités requises pour faire une bande son au second tome des Métamorphoses 1858.
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Une Chronique de Fab