LA BD:
C'est quoi ? DUKE 3. JE SUIS UNE OMBRE.
C'est de qui ? Hermann et Yves H.
La Couv':
Ca donne Quoi ? Duke n’est pas au bout de ses peines concernant le contrat qu’il a passé avec Mullins puisque il va avoir la désagréable surprise de tomber sur son frère qui, à la tête d’une bande de desperados, vole les 100 000 dollars convoyés.
Avec sur le dos un émissaire de son employeur flanqué de la famille Briggs, peu fournie coté cellules grises, notre cow-boy va devoir la jouer fine pour éviter d’y rester, sauver la mise à son frère et honorer sa parole.
Troisième tome de la série western crépusculaire des Hermann père et fils.
Ce dernier fait dans le classique, à base de vengeance, de fusillades et autres règlements de comptes retors. Les personnages sont peu amicaux dans l’ensemble, on y croise même un Ed Kemper anachronique mais qui renvoie Duke a sa propre violence et au fait que tous ses proches la subissent d’une manière ou d’une autre.
Coté graphisme le toujours bon pied bon œil Hermmann fait le job, et propose une paire de planches muettes très fortes ! Même si, pour moi qui (re)découvre Commanche en noir et blanc, je vous avouerai que je tique parfois un peu sur certains visages.
Le prochain volet promet encore d’être particulièrement noir !
LA MUSIQUE:
C'est quoi :BALLAD OF A GUNMAN
C'est de qui ? M. Giombini
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD?
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si la filmographie de Marcello Giombini ne brille pas par la qualité ou la renommée des longs métrages la composant, elle ne reflète pas l'étendue des possibilités et du talent du compositeur italien.
Formé très tôt au classique et à la musique religieuse il compose pléthore d'oeuvres dans ces domaines en marge de ses boulots plus « alimentaires » pour le grand écran.
Il est également l'un des pionniers de la musique électronique dans son pays.
Mais comme dit en introduction rien ou presque de ce bagage ne transpire dans la B.O de ce petit western transalpin, qui, comme beaucoup à l'époque, se contente de singer les gimmicks d'Ennio Morricone, Trilogie des dollars en tête.
Cela étant ce classicisme sied bien à ce troisième volet de Duke qui en est bien pourvu également.
---------------
Une Chronique de Fab