LA BD:
C'est quoi ? 40 ELEPHANTS 3
C'est de qui ? K. Toussaint et V. Augustin
La Couv':
Déjà croisés chez nous? Oui, ensemble et séparément.
C’est édité chez qui ? Grand Angle
Une planche:
Ca donne Quoi ? Si la guerre avec le gang de Stoker s’est terminée en faveur des femmes du 40 Eléphants, tout n’est pas rose pour nos voleuses ; en effet, outre un territoire à reconquérir, les voilà avec deux problèmes majeurs : une brigade de police entièrement féminine fausse bonne idée des autorités pour essayer de contrer le crime à Eléphants and Castle, et, surtout, un tueur en série dont les cibles exclusives sont des bonnes sœurs.
Si, sur les précédents tomes j’avais comparé 40 Elephants à la série Tv Peaky Blinders, ce nouveau tome, plus sombre et moins axé sur la guerre de gangs, m’a fait plus penser, dans son ambiance et son intrigue, à une autre série, non moins réussie, Ripper Street.
En effet, entre l’omniprésence de la police, la menace d’un tueur en série aussi mystérieux qu’effrayant et le passé sordide de Dorothy, 40 Elephants prend une nouvelle dimension, dans la lignée, excusez du peu, de From Hell et M le Maudit.
Virginie Augustin livre, comme toujours, un très bon travail, que ce soit dans les gueules de ses personnages à qui elle donne de vraies personnalités ou dans sa retranscription du Londres lugubre du début du siècle dernier.
Un troisième tome, auto-conclusif qui confirme la qualité de la série!
LA MUSIQUE:
C'est quoi : C'ETAIT DEMAIN
C'est de qui ? M. Rozsa
La Couv':
Déjà entendu par ici? Plein de fois oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Comme vous vous en doutez les scénaristes de BD n'ont pas le monopole des uchronies et autres mash-ups même si en effet ces dernières ont eu tendance à fleurir de tous cotés dans la (sur)production franco belge ces dernières années.
Ainsi, ce long métrage de la fin des années 70 voit l'écrivain HG Wells inventer la machine à remonter le temps afin d'aller traquer rien moins que Jack L'éventreur aux States dans les années 70.
Autre singularité du film, sa B.O. Composée par un Milkos Rosza alors sur la fin de sa carrière (il n'écrira qu'une paire de scores après celui ci), elle sonne quelque peu old school en cette période propice aux extravagances électroniques, mais on sent le compositeur aux anges de pouvoir à nouveau flirter avec le suspense de l'Age d'Or Hollywoodien, entre les cordes virevoltantes et les cuivres solennels, il évoque avec maestria le trouble du personnage victorien perdu dans le monde moderne.
Des atmosphères riches et travaillées qui vont bien avec celles, mélangées elles aussi, de ce nouveau 40 Eléphants, du drame à la tension, du Noir à la romance.
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Une Chronique de Fab