LA BD:
C'est quoi ? ARISTOPHANIA 1
C'est de qui ? Dorison & Parnotte
La Couv':
Ca donne Quoi ? Alors que leur père, mineur aux pouvoirs secrets étranges et inconnus de tous –ou presque- est assassiné, Clément, son frère et sa sœur font la connaissance d’Aristophania, une énigmatique vieille femme qui leur prédit qu’ils se reverront.
Moins d’une décennie plus tard c’est cette même Aristophania qui va recueillir les 3 orphelins dans son domaine du Sud de la France où ils vont aller de surprise en surprise jusqu’à en apprendre un peu plus sur ce qui est arrivé à leur père.
Le Dorison nouveau est arrivé et, comme à l’accoutumée, c’est un bon cru si tant est qu’on apprécie les habitudes du scénariste. On est sur du fantastique aux débuts énigmatiques, avec un groupe de persos bien campés accrocheurs même si assez classiques (des enfants, une figure maternelle qui remplace une paternelle, un serviteur quasi-mutique fidèle, un méchant brut de décoffrage…) et des pistes aussi intrigantes que multiples.
Il retrouve ici son compère du Maître d’Armes dont le style graphique, à mi chemin entre un Giraud et un Rosinsky de la grande époque, fait des merveilles sur un premier tome d’introduction qui prend (peut être un peu trop) son temps pour installer l’intrigue mais promet des développements – sur quatre tomes en tout- réjouissants !
LA MUSIQUE:
C'est quoi :FANTASTIC BEASTS 2.
C'est de qui ? J. N. Howard
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Plein.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Après le succès immense de la saga Harry Potter tous supports confondus, il eut été étonnant que le filon ne soit pas creusé un peu plus.
C’est donc un « prequel » que va sérire J.K Rowling, quasi immédiatement transposé sur grand écran avec, dans la continuité des films de la série originale, pléthore d’acteurs connus, de gros moyens et un battage médiatique monstre.
Un brin plus adulte, surtout sur ce second volet, les Animaux Fantastiques 2 l’est aussi dans sa B.O.
L’inévitable James Newton Howard qui s’est déjà frotté aux adaptations de séries pour jeunes adultes avec les quatre volets cinématographiques de Hunger Games, déroule ici toute sa science du fantastique grand public avec force leitmotiv du genre : grandiloquence à base d’envolées de cordes, chœurs multiples et lyriques, thèmes aussi soignés que calibrés, bref, certes on est sur de la musique de film du haut du panier mais qui manque tout de même cruellement, ne nous voilons pas la face, de personnalité.
Néanmoins c’est du grand spectacle musical qui est tout à fait en accord avec les prémices d’Aristophania, sans soucis !
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Une Chronique de Fab