LA BD:
C'est quoi ? BATMAN WHITE KNIGHT
C'est de qui ? Sean Murphy
La Couv':
Ca donne Quoi ? Après une énième et particulièrement destructrice baston, Batman passe le Joker à tabac avant de lui faire avaler une poignée de pillules qui, rapidement, vont annihiler la personnalité psychotique du bonhomme et faire ressortir l’homme derrière le sourire : Jack Napier.
Ce dernier –et premier surpris- va alors décider de « sauver » Gotham de sa pire menace : Batman.
Et si les moyens employés sont peu catholiques, force est de reconnaître que, du GCPD aux bas fonds, en passant par Nightwing et Batgirl, toute la ville semble pencher du coté de l’ex Némésis de l’Homme Chauve-Souris.
Mais, of course, le Chevalier Noir n’a pas dit son dernier mot.
Bon, si vous avez un sentiment de déjà-vu, peut être est ce dû au fait que ce bon vieux Joker, redevenu sain d’esprit pour un temps, semble être frappé du syndrome de Lex Luthor, qui, de loin en loin, fait valoir le fait que Superman est une menace pour l’humanité et prend le rôle du héros.
Après peut être que ça n’a pas été fait dans le batmanverse, je ne lis du super héros que de loin en loin donc ne pourrait pas l’affirmer ; mais Murphy, s’il excelle coté dessin, propose ici un scénar qui, s’il tient la route, ne fait pas dans la folle originalité et aligne un peu de fan service.
Ce White Knight reste une lecture divertissante, à conseiller aux fans de la Chauve Souris, notons qu' Urban propose une version standard et une spéciale en noir et blanc.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :VENOM
C'est de qui ? Ludwig Göransson
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Non
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Le suédois au look de guitariste metal revient au genre super héroïque après la B.O de Black Panther (on la croisera peut être à l'occasion chez nous) avec ce Venom, film plus que moyen par ailleurs.
Sacrifiant à la mode actuelle (et, soyons honnêtes, à la nature même du personnage central du film) il fait dans le rentre dedans, avec des thèmes sombres qui n'hésitent pas à aller marcher sur les plates bandes du film d'épouvante à grand renfort de sursauts instrumentaux, dans les cordes surtout.
L'omniprésence de l'électronique, une surenchère symphonique attendue et des effets de post prod rendront néanmoins ce score difficilement écoutable en tant que tel.
Par contre avec le feu d'artifice quasi continuel de ce White Knight, entre les combats et les courses poursuites explosives, ça donne un air de blockbuster apocalyptique sans concessions.
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Une Chronique de Fab