LA BD:
C'est quoi ? POUSSIERE
C'est de qui ? G. Monde
La Couv':
Ca donne Quoi ? Sur une étrange planète, dans un futur lointain – ou une réalité parallèle ?- un peuple humanoïde lutte contre d’immenses êtres nommés les Cyclopes et formés des différents éléments. Poussière, guerrière qui veille sur son frère et sa sœur depuis la mort de leurs parents s’inquiète des pouvoirs de la fratrie et quand les Cyclopes vont détruire leur ville, elle décide, une fois dans la capitale, d’enquêter sur l’Homme Noir, légende urbaine ou nouvel ennemi.
En SF, comme en Fantasy, on a deux écoles ; celle qui livre tout un background hyper détaillé à base de dates de cartes et autres évenments et celle qui plonge son lecteur directement dans l’action sans lui donner de détails ou repères précis.
Loin de son registre habituel, Geoffroy Monde nous propose ici un univers clairement dans la seconde catégorie. Ses créatures sont originales et hautement travaillées tout comme son monde et ses décors mais on ne sait pas grand chose sur l’ensemble (même si la fin apporte un éventuel début de piste). Ce n’est pas pour autant que le lecteur sera gêné, l’action étant assez soutenu et l’alliance du fond et de la forme (Monde joue avec les techniques numériques, changeant de style pour différencier les rêves, les atmosphères géographiques ou encore les perceptions) fonctionne bien.
En l’état ce premier tome (sur trois au moins) lève bien plus de questions qu’autre chose mais l’ensemble est relativement prometteur.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :SOLAR CRISIS
C'est de qui ? M. Jarre
La Couv':
Déjà croisé dans le coin? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Pour rentrer en beauté dans la nouvelle décennie, Maurice jarre n'hésites pas à prouver à la jeune génération que lui aussi il sait se renouveler et utiliser les dernières technologies .
Ainsi si la B.O de ce film de SF à grand spectacle avec Charlton -J'aime les gros flingues- Heston est pleine de la grandeur orchestrale dont sait faire preuve le maestro, il retravaille pas mal des pistes en post prod, les tronquant, les restructurant, certaines semblant même s’enchaîner telle une longue suite musicale.
La complémentarité notamment des cuivres et percussions et de l'électronique (même si certaines sonorités ont assez mal vieillies aujourd'hui) donnent une couleur musicale intéressante et une efficacité manifeste qui, sur ce premier tome de Poussières, fonctionne fort bien.
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Une Chronique de Fab