LA BD:
C'est quoi ? CRIMINAL. AU MAUVAIS ENDROIT ;
C'est de qui ? Phillips, Brubaker, Breitweiser
La Couv':
Déjà croisé dans le coin? Oui ensemble à plusieurs reprises même.
C’est édité chez qui ? Delcourt.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Après une incursion dans le fantastique avec Fatale ou le récent Kill or be Killed et un bel hommage au noir avec l’abouti Fondu au Noir, la dream team revient à ses premiers amours avec un septième tome de Criminal.
J’ai souvent dit que si j’avais lu Criminal avant Sin City la première aurait peut être été ma série Noire préférée, même si je trouve le style graphique de Miller plus original et frappant que celui de Phillips, il faut reconnaître que les scénars de Sin City restent souvent assez basiques.
Mais revenons à nos moutons et à ce Au Mauvais Endroit, recueil de deux mini histoires sur la lignée maudite de Criminal.
On y retrouve Teeg lawless, déjà aperçu plus tôt dans la série, derrière les barreaux à essayer de rester en vie.
Sorti de taule il récupère son gamin et, dans le second récit, l’embrigade dans ses virées criminelles foireuses.
L’originalité de ces deux histoires est qu’elles sont entrecoupées de pages en noir et blanc de faux comics old school que lisent les protagonistes, de la fantasy et du super héros, avec une résonnance dans les intrigues.
Si pas forcément à la hauteur des tomes précédents, voire même anecdotique, ce nouveau volet de Criminal est peut-être annonciateur d’une reprise sérieuse de la série, ce qui serait fort bien…vu que du coté de Sin City y a peu de chances qu’on lise un nouvel épisode un jour !
LA MUSIQUE:
C'est quoi :AMERICAN GANGSTER
C'est de qui ? M. Streitenfeld
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Y a des chances oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Si cette bio d’un des plus notoires chefs de gang noir-américain des années 70 n’est pas la meilleure réalisation de Scott, loin s’en faut, et sans être non plus une de ses pires (hello G.I Jane !), elle permet à Marc Streitenfeld de prouver qu’après une décennie passée à faire le larbin dans l’ombre de Hans Zimmer, il est capable de pondre une B.O de thriller sans trop démériter.
Pour avoir contribué aux musiques des cinq précédents films du réal’ Streitenfeld sait se fondre dans le moule des désidératas de Scott.
La gageure de faire revivre l’esprit des seventies lui étant épargnée par la présence de nombreux hits de l’époque réutilisés dans le film (de Bobby Womack à Sly and the familly Stone le tableau de chasse, à défaut d’être original, est plutôt prestigieux !), il peut se concentrer sur la mise en musique de la tension et du suspense quasi constant de l’affrontement entre le personnage de Franck Lucas (interprété par l’inévitable Denzel Washington) et celui du flic à ses basques ( le non moins attendu Russel Crowe).
Avec des ambiances qui ne sont pas sans faire penser à celle d’un Badalamenti sur Lost Highway, en plus convenues, enrichies de parties de cuivres pour faire un rien funky et de percussions intéressantes.
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Une Chronique de Fab