LA BD:
C'est quoi ? LA PENSION MOREAU 2. LA PEUR AU VENTRE.
C'est de qui ? Broyart et Lizano
La Couv':
Déjà croisé dans le coin? Oui, sur le tome 1.
C’est édité chez qui ? Les éditions de la Gouttière
Une planche:
Ca donne Quoi ? Alors que la discipline s’endurcit à l’inquiétante Pension Moreau où de cruels maîtres animaux exploitent et tyrannisent des enfants rejettés par leurs parents, Emile, qui vient de découvrir l’horrible secret de ses gardiens, décide avec ses 3 amis de se rebeller et de tenter de s’enfuir de leur prison.
Si l’aventure est risquée, nos héros n’ont pourtant pas le choix, en effet, leur vie en dépend !
Un second volet tout aussi sombre que le premier, si ce n’est plus dont l’aura de mystère n’a d’égale que le malaise que provoque sa lecture.
Le trait de Marc Lizano, à la croisée des genres, apporte une touche supplémentaire au fantastique du scénario (en partie inspiré d’un fait divers).
Si l’album est indiqué à partir de 8 ans, je vous conseille de le lire avant de le laisser à vos chères têtes blondes ; ma « tête brune », de 9 ans, pourtant afficionado des Harry Potter et autres Royaumes de Feu, n’a pas réussi à terminer le premier volet tant il l’a impressionné !
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE OTHERS
C'est de qui ? A. Amenabar
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Oui
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Non content de réaliser cette adaptation intéressante du Tour d’Ecrou de James, avec une Nicole Kidman plus que convaincante (mais ne l’est-elle pas toujours ?), Alejandro Amenabar, pour son premier film américain, assure également la partition.
Si les clichés et autres passages obligés de la musique de film d’épouvante se retrouvent dans la B.O, ils sont employés avec intelligence et, surtout, rempli de diverses émotions.
Utilisant pour exprimer le malaise ou la tension un piano légèrement désaccordé ou une voix de fillette pour contrebalancer des violons qui flirtent souvent avec le romantisme désuet, l’espagnol (qui était compositeur avant d’être cinéaste en fait), fait de sa musique un élément à part entière du film, véritable métronome des atmosphères de l’intrigue.
On ne pouvait guère rêver meilleurs bande son pour cette fort sombre suite de la Pension Moreau !
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Une Chronique de Fab