LA BD:
C'est quoi ? DOCTEUR RADAR. TERREUR EN ITALIE.
C'est de qui ? Bézian & Simsolo
La Couv':
Déjà croisé dans le coin? Oui sur le précédent notamment.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Le machiavélique Radar aux milles visages est de retour et il n’a pas abandonné son projet fou de conquérir la lune afin de bombarder la Terre.
Mais à ses trousses, le richissime détective Straub et le pince sans rire Pascin, ne l’entendent pas de cette oreille et comptent bien mettre fin à la séries de cadavres que le Docteur Radar et sa clique laissent derrière eux.
Après un réjouissant premier volet en 2014, Simsolo et Bézian livrent la suite de leur feuilleton puplesque à souhait, qui se déroule cette fois dans l’Italie des années 20 en proie à une trouble période politique avec notamment l’apparition des milices fascistes mussoliniennes.
Les plus cinéphiles (et les plus âgés aussi !) d’entre vous auront fait le parallèle avec Fantômas (d’origine n’est ce pas, pas celui avec de Funès) ou encore le Mabuse de Lang, même si l’humour (forcément noir !) est plus présent dans ce nouvel épisode faisant paraître parfois le tout –volontairement ?- grandiloquent.
Le dessin de Bézian, anguleux et torturé, fait toujours son bel effet, on regrettera cependant quelques séquences parfois un peu chaotiques, les rendant difficilement lisibles.
LA MUSIQUE:
C'est quoi :THE MAN WITH THE X RAY EYES
C'est de qui ? Les Baxter
La Couv':
Déjà entendu chez B.O BD? Pas mal de fois oui.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Le Professeur Xavier (qui n’est ni chauve ni en fauteuil roulant) crée un produit destiné à augmenter la vision humaine mais, à force d’en abuser il voit tout comme passé au rayon X, finit par tuer quelqu’un avant d’être obligé de s’enfuir…
Seul Roger Corman pouvait s’emparer d’un script pareil et ne pas en faire un oubliable nanar, mais juste une série B honnête et pas trop mal ficelée.
C’est Lex Baxter son compositeur attitré de l’époque ( il est responsable des B.O des adaptations de Poe de Corman) qui met le film en musique, usant de ses recettes habituelles à base de descente de gammes par des cuivres pompeux, de chœurs féminins scandant des litanies envoutantes et de rythmiques martelées peu fines mais efficaces.
La démesure est de rigueur vu le genre et Baxter connaît son métier pour intensifier telle ou telle scène jusqu’à la quasi-parodie.
Sur un hommage aussi animé que ce second radar le score de The Man With The X-Ray Eyes fait des merveilles dans le grandiloquent.
---------------
Une Chronique de Fab