LA BD:
C'est quoi : SHI. LE ROI DEMON.
C'est de qui ? Zidrou et Homs
La Couv':
Déjà croisés sur B.O BD? Oui, ensemble sur le précédent.
C’est édité chez qui ? Dargaud
Une planche:
Ca donne Quoi ? On retrouve nos deux héroïnes dans des situations peu enviables ; Kita se retrouve enfermée dans une maison close où elle doit assouvir les plaisirs pervers de clients parfois haut placés tandis que Jay a été uni de force au prêtre aux mœurs déviantes ami de son père. Et cela va aller de mal en pis puisque que notre riche héritière va se retrouver internée à l’asile après avoir défiguré son vil mari mais Kita va retrouver son ancien senseï et l’heure de la vengeance va enfin pouvoir sonner !
Sorti en début d’année, le premier tome de Shi m’avait plutôt emballé de par son graphisme magistral (et ce malgré un scénario un brin « too much »), il faut dire que le trait de Homs le place à mon sens parmi les 10 artistes les plus doués de sa génération.
Si la série est prévue en 4 tomes, ce second volet enfonce le clou et place d’ores et déjà Shi comme un must du genre, notons que l’album ne se conclue pas sur un cliffhanger comme le précédent même si, évidement, la majorité des trames restent ouvertes.
On en apprend un peu plus aussi, en filigrane, sur l’organisation secrète Shi, composée exclusivement de femmes vengeresses, qui, au fil des époques, a perduré en frappant là où ça fait mal.
Sorte d’écho involontaire à la triste actualité sur le harcèlement, ce petit gout de vengeance fait du bien par où il passe !
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? LA NUIT DES MALEFICES
C'est de Qui ? M. Wilkinson
La couv'
Déjà entendu chez nous? Probable.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Entre ses multiples références pseudo occultes et sa nudité soft mais quasiment gratuite, Blood on Satan’s Claw est un classique de l’épouvante britannique de série B des années 70.
Au milieu de cordes glissantes et d’échos hypnotiques, Wilkinson utilise des instruments comme l’Onde Martenot ou le cymbalum pour apporter une atmosphère aussi flippante que possible à une partition déjà bien barrée dont le thème n’a rien à envier aux meilleurs travaux d’Herrmann pour Hitchcock et préfigure tout le style de Danny Elfman.
De par ses ajouts inventifs, la B.O de Blood on Satan’s Claw se démarque nettement du reste de la production musicale de l’époque, dominée par les canons instaurés par la Hammer la décennie précédente.
Une musique étrange et prenante qui est de bonne compagnie surtout avec ce second tome de Shi !
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Une Chronique de Fab