LA BD:
C'est quoi : TRAQUEMAGE 2
C'est de qui ? Lupano & Relom
La Couv':
Ca donne Quoi ? Tombant de Charybde en Scylla, notre fromager sans peurs et sans reproches s’est à peine débarrassé de la fée pocharde qu’il tombe sur un aimant à emmerdements taille XXl en la personne de Merdin l’Enchianteur (sic !).
Arrivé tant bien que mal là où crèchent les sirènes, Pistolin va découvrir que ces dernières ont été décimées (et à moitié bouffées, leur autre moitié anime le cabaret de la ville !) par Kobéron –l’une des cibles de notre anti-héros- et il va devoir trouver une autre solution pour récupérer l’épée du Traquemage !
Si le premier tome de Traquemage m’avait un peu décontenancé, à la relecture, suivie de celle de ce nouveau volet, je dois dire que j’ai bien plus apprécié la série (so far).
Le bon gros délire de Lupano en roue libre, que ce soit dans les jeux de mots (un brin faciles), les détournements des images d’Epinal de la Fantasy, où les références graphiques…larges (un clin d’œil au défunt chanteur de Motorhead par exemple).
Traquemage se place sans problèmes dans la catégorie parodies réussies du genre de par son scénario décalé au possible et son dessin caricaturesques à souhait (on sent bien l’école Fluide Glacial dans le trait de Relom).
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? THE WHITE WARRIOR
C'est de Qui ? R. Nicolosi
La couv'
Déjà entendu chez nous? Oui
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Je crois que vous n’imaginez même pas la palanquée de péplums et affiliés plus surréalistes les uns que les autres qui ont pu voir le jour durant la grande période des acteurs en jupettes aux bras musclés en Italie durant les décennies 50 et 60.
L’un des acteurs les plus occupés de cette période, Steve Reeves, n’a cependant pas joué que des erzats de Spartacus ; on le retrouve ici dans le rôle d’un chef Tchéchène qui s’opposa aux forces d’invasion de Nicolas 1° , tzar de Russie de l’époque.
Roberto Nicolosi, s’il est un multi-instrumentiste émérite et un joueur de jazz chevronné, n’a pas énormément brillé dans une carrière cinématographique pourtant chargée…de films de séries B voire Z.
Ici il ressert des formules ui ont fait leurs preuves sur une foultitude d’autres films, à grands coups de cuivres claironnant et autres mélodies aux cordes romantico-héroïques.
Néanmoins, époque et ambiance obligent, force est de reconnaître que ces B.O surannées sonnent aujourd’hui très fun, et c’était justement l’effet recherché sur notre lecture du jour !
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Une Chronique de Fab