LA BD:
C'est quoi : THE HAUNT OF FEAR 2
C'est de qui ? Divers
La Couv':
Ca donne Quoi ? La fin de l'année sera placée sous le signe de la peur chez Akiléos puisque outre une intégrale en plusieurs tomes de l'excellente série Courtney Crumrin, l'éditeur propose le second volet de la réédition de The Haunt Of Fear.
Troisième titre du tiercé gagnant de chez EC Comics avec Tales from The crypt et The Vault of Horror, The Haunt of Fear est constitué de récits courts d'épouvante à chutes dans la lignée des Creepy et autre Eery. Nous retrouvons ici 24 histoires publiées à l'époque (1951-1952) dans les numéros 8 à 14 de la série.
Les styles graphiques ont une constante de noirs et blancs expressifs et détaillés, certains se démarquent néanmoins du lot par la précision du trait (Jack Kamen) ou des encrages plus prononcés (Davis).
Comme dans les anthologies citées plus haut on retrouve une variété dans les sujets et si la majeure partie des histoires a pour cadre l'Amérique du début du siècle dernier, ce second tome nous fait également voyager des confins de l'Egypte à l'Espagne en passant par une île déserte ou encore la toundra russe.
Un voyage dans le temps et le frisson dont se délecteront les amateurs du genre dans une édition soignée qui pourra remplacer élégament les décorations de noël!
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? THE PREMATURE BURIAL
C'est de Qui ? R. Stein
La couv'
Déjà entendu chez nous? Souvent.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Si aujourd’hui les multiples adaptations des nouvelles et romans de E . A. Poe qu’a commis Roger Corman ne sont pas toutes passées à la postérité, et pour cause, The Premature Burial (où un jeune assistant réal du nom de F.F Coppola faisait ses premières armes), troisième de la liste, fait partie des plutôt réussis.
Ronald Stein, le compositeur maison de la prod’, responsable de centaines de partitions dans des genres aussi éloignés que l’aventure romantico-exotique et l’épouvante gore, habitué aux budgets plus que serrés, ne fait pourtant pas dans le cheap sur The Premature Burial, usant de formules certes classiques mais ayant clairement fait leurs preuves.
Stein fait sonner un orchestre pourtant restreint comme s’il avait sous la main la totale philarmonique ; les cuivres ont certes la part belle mais le reste des instruments, les cordes en tête, n’est pas en reste et les thèmes jouent clairement la carte du macabre sans pour autant tomber dans le grotesque.
Une harmonie BD et B.O juste parfaite sur ce coup là !
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Une Chronique de Fab