LA BD:
C'est quoi :FAUSSE GARDE.
C'est de qui ? Merwan
La Couv':
Déjà lus sur B.O BD? Oui.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Mané arrive dans une grande métropole afin d’intégrer un club de Pankat, art martial sauvage hissé au rang de spectacle fédérateur. Il va faire la rencontre de deux personnages qui vont changer sa vie : Eïam, le lutteur-entraineur de l’école du Temple que Mané va intégrer, et Fessat, le révolutionnaire illuminé au projet démentiel.
Deux facettes d’une même pièce qui vont influencer les choix de notre jeune héros.
Récit d’initiation, bd de sport de combat doublé d’un discours politique, Fausse Garde s’appelait au départ Pankat est était supposé être un triptyque dans la collection Vent d’Ouest de chez Glénat ; les résultats du premier tome ont fait que l’éditeur annula la série qui, heureusement pour nous, refit surface cinq qans plus tard sous la forme d’une intégrale petit format regroupant l’intégralité de l’histoire.
Merwan, que l’on a croisé chez nous avec Vivès ou encore Nury, ici seul aux manettes, prouvait qu’il était un auteur à part entière, fruit d’influences plutôt bien digérées.
Si l’on perd coté visibilité à cause de la taille rétrécie des cases, et que le style graphique a tout de même évolué entre la première partie et sa suite (sans pour autant que ce soit gênant) cette intégrale permet d’apprécier la spontanéité du scénario, la force de certaines cases et, surtout, des protagonistes bien campés et attachants.
Au rayon des bémols on regrettera des cases parfois brouillonnes sur des plans plus larges et quelques scènes de combat difficilement lisibles, mais l’énergie de l’ensemble, l’alliance des genres et la maturité narrative emportent l’adhésion.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? FIST OF FURY
C'est de Qui ? J. Koo
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Non
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Second film où Bruce Lee tient le premier rôle, Fist Of Fury voit notre légende vivante, entre autres choses, défier et mettre à l’amende toute une école de combattants japonais. C’est donc sous le signe de l’héroïsme (avec un thème des plus morriconien qui, je vous l’accorde, fait un peu tâche avec Fausse Garde) et de l’action que Joseph Koo place sa partition.
Si l’on n’a ni le groove imparable que donnera Lalo Schfirin l’année suivante à Opération Dragon, ou la classe de John Barry sur Le Jeu de La Mort, on doit reconnaître au compositeur asiatique un sens du drame et du suspense poussé.
A grands renforts de cuivres bondiens (John Barry donc, déjà !), voire de flutes et claviers très soul (on est au début des seventies après tout), il livre une B.O panachée de passages plus mélo, avec instruments traditionnels pour le folklore, qui eux par contre, sont intéressants sur les scènes plus rares de calme dans la BD.
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Une Chronique de Fab