LA BD:
C'est quoi : MAC COY. INTEGRALE
C'est de qui ? Gourmelen et Palacios
La Couv':
Ca donne Quoi ? Vous savez que depuis tout jeune je nourris une passion invétérée pour le western ; passion initiée dés mon plus jeune âge par mon cher paternel à grands renforts de films enregistrés sur VHS à la Dernière Séance d’Eddy Mitchell ou au Cinéma de Minuit de Patrick Brion (ce qui m’a également grandement aidé dans mon apprentissage de la langue de Shakespeare, la plupart de ces films étant alors proposés en V.O).
Mais pas que puisque je me souviens encore aujourd’hui de ce petit album carré qu’il avait du m’acheter alors que j’avais 7 ou 8 ans présentant en couverture un soldat sudiste moustachu, tout colts dehors avec un superbe mustang cabrant en fond.
C’était la version 16 22 d la première aventure d’Alexis Mac Coy qui, s’il était hélas sudiste, se posait un peu là coté héros de missions suicides.
Certaines images m’ont marqué longtemps, comme celle de ses visages hyperréalistes de soldats où l’expression de surprise transpirait alors qu’ils disaient « Cet homme est un lion », parlant de notre héros.
Belle Madeleine de Proust pour moi que cette version intégrale (ce premier recueil englobe les 5 premiers albums de la série) où l’on retrouve l’excellentissime dessin de Palacios, associé aux scénars du français Gourmelen qui, format de parution originale oblige (la série a débuté dans les pages de l’éphémère magazine Lucky Luke, il y a a maintenant plus de 40 ans), proposait au départ plutôt des scénettes sous formes de missions (donc) données à Mac Coy avant de passer à quelque chose de plus conséquent. L’ensemble reste classique mais prenant.
Outre les couleurs qui sont parfois assez flashy, époque oblige (et encore j’ai trouvé que c’était moins flagrant que sur Manos Kelly par exemple), la série vieillit fort bien et ravira les amateurs de western, old school comme actuels.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? THE JAYHAWKERS
C'est de Qui ? J. Moross
La couv'
Déjà entendu chez nous? Oui
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? The Jayhawkers fait partie de ces quelques scores de western sur lesquels Jerome Moross s’est littéralement surpassé.
A ses descriptions typiques de grande envergure le compositeur ajoute une bonne dose d’action rugissante, à grands renforts de cuivres, trompette en tête, et reste, malgré le sujet assez sombre du film, plutôt dans la bonne humeur héroïque.
Procédant par paliers de tensions, sa partition, très rythmique, propose une belle montée en puissance et en faisant un bon usage des codes du genre, sait se démarquer de ce que l’on entend à l’époque dans la surproduction hollywoodienne.
Si, pour cinq albums, il sera évidement intéressant de varier les accompagnements musicaux, ces Jayhawkers est une bonne entrée en matière à la (re)lecture de Mac Coy.
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Une Chronique de Fab