LA BD:
C'est quoi : COTUS ET LEON
C'est de qui ? F. Gaston & L. Giordano
La Couv':
Déja lus chez nous? Non.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Deux frères, un aspirant sorcier et un guerrier bas du front, aussi bras cassés l’un que l’autre, sont envoyés par leur mentor (qui n’a pas beaucoup d’espoir en eux cela dit !) afin de sauver le monde d’un être maléfique surpuissant.
Sur leur route ils croiseront une poignée d’hommes dragons pas bien courageux, une elfe sexy, des nains en péril, j’en passe et des meilleurs.
Vous vous doutez, à la lecture de ce pitch, que de deux choses l’une soit on est dans de la fantasy uber basique (et donc inutile) soit dans de la franche parodie.
Réponse b évidement (sinon je n’aurais même pas pris la peine d’acheter ce petit album) Cotus et Léon est à prendre au 46° degré, le duo d’auteurs accumule les poncifs du genre à outrance : bestiaire classique, bastons sanglantes, sexe, sorts dévastateurs…propose une suite de situations des plus attendues et assaisonne le tout de répliques lourdingues au possible.
Quand on lit ça en connaissance de cause, ça passe plutôt pas mal, comme lecture estivale pas prise de tête et ce malgré un graphisme très (mais très !) influencé par Mignola mais aux couleurs bien flashy.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? KRULL
C'est de Qui ? J. Horner
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Oui.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? On reconnaîtra à James Horner, en ce début des années 80, d’avoir su s’imposer, à l’orée d’une carrière marquante (d’Aliens à Titanic en passant par Braveheart) via des scores de genre des plus réussis.
Pour ce très bon petit film de fantasy il ne lésine pas sur le tout orchestral, occultant l’électronique dégeulasse de l’époque, avec l’action en banderole et de franches saillies romantiques de ci de là.
On est en présence d’une partition d’artisan qui a appris de ses ainés et qui délivre probablement l’un des summums de sa discographie.
Les trompettes claironnent, les cors sonnent comme à la fanfare, les cordes virevoltent…Horner était probablement un choix plus économique que John Williams ou Jerry Goldsmith mais se révèle clairement à la hauteur de ses confrères.
Certes la musique de Krull peut sonner un peu guillerette comparée aux rouleaux compresseurs sans inspiration d’aujourd’hui mais vu la teneur de la BD qu’elle accompagne le décalage fonctionne à plein.
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Une Chronique de Fab