Un petit cycle Epouvante pour nous amener jusqu'au week-end avec des choses aussi différentes qu'intéressantes, et on commence avec une BD à réserver aux adultes...de goût!
LA BD:
C'est quoi ? BELZEBA, LA FILLE DE SATAN.
C'est de qui ? S. Fenzo
La Couv':
Ca donne Quoi ? En Norvège au moyen-âge irrité de la véhémence d’un noble dans sa chasse au sorcière, le diable en personne envoie Belzeba fille qu’il a eu avec une mortelle, s’occuper du bonhomme.
Malheureusement pour elle notre plantureuse héroïne va tomber sous le charme de sa victime, s’attirant le courroux de son terrible géniteur !
Si les éditions Tabou nous avaient jusqu’alors habitué à de la BD coquine aussi fun que variée, elles franchissent un cap aujourd’hui avec la réédition d’une série historique au dessin old school fin et expressif (au minimalisme parfois volontaire) qui flirte avec un érotisme bon ton et qui, malgré une première scène assez surprenante (zoophile !), reste ensuite plutôt sage –quoique voluptueuse- surtout en comparaison d’autres titres de l’éditeur.
Une bien agréable redécouverte servie en plus par une pagination généreuse et une édition classe et soignée !
LA MUSIQUE :
C'est quoi :LES TROIS VISAGES DE LA PEUR
C'est de qui ? Nicolosi
La Couv':
Déjà croisé chez nous? Oui et non.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Mario Bava, Boris Karloff, Michèle Mercier…artistes (pour au moins l’un d’entre eux diront nous !) dont les noms réunis au générique d’un même long métrage pourrait surprendre.
C’est pourtant le cas de ce film d’épouvante à sketches présentés (à la façon des anthologies d’horreur à la TV comme en comics) par l’ex mythique créature de Frankenstein –qui joue également un rôle dans un des épisodes – dont la B.O européenne a été écrite par Nicolosi, spécialiste par ailleurs du film de gladiateurs en jupettes.
La variété des thèmes (une femme harcelée au téléphone, une légende vampirique et, pour clore le tout, une histoire d’anneau maudit) permet au compositeur transalpin de piocher à volonté dans les divers gimmicks du genre, à grand renfort de cor solennel et de violons survoltés, le tout contre balancé par un peu de jazz easy listening d’époque qui, je vous l’accorde, est complètement à coté de la plaque pour Belzeba et que vous pourrez zapper sans soucis.
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Une Chronique de Fab