LA BD:
C'est quoi : GUNG HO 3. SEXY BEAST.
C'est de qui ? Von Kummant & Von Eckarstberg
La Couv':
Ca donne Quoi ? Alors que notre bande d’ados survivants se voit confiés enfin de quoi se défendre (via un arsenal des plus disparates) et que de nouveaux liens se créent dans la communauté, un coup dur vient frapper nos deux héros.
En effet, Archer ayant découvert les abus dont Bagster se rend coupable passe ce dernier à tabac mais, réclamant justice, se voit piégé par les adultes et est banni de Fort Apache.
Malgré la situation avec les créatures ennemies de plus en plus préoccupante, les jeunes vont prendre en main leur destinée.
C’est limite un euphémisme de dire que Gung Ho est une série à la hauteur de ses ambitions. Mêlant avec beaucoup de réussite analyse de l’adolescence ayant perdu quasiment tout ses repères et récit post apocalyptique nerveux, la série confirme avec ce tome 3 qu’elle fait partie des futurs classiques du genre ne serait-ce que par son originalité.
Un mot aussi forcément sur un graphisme d’une beauté plastique quasi parfaite, certes très « assistée » par ordinateur mais à tellement bon escient que même les réfractaires au procédé (dont je fais partie) ne peuvent qu’adhérer.
Le seul point noir frustrant de Gung Ho étant finalement un délai de parution difficile à supporter pour les fans tant la qualité est au rendez-vous sur le fond comme sur la forme.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? ENDER’S GAME
C'est de Qui ? S. Jablonsky
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Une fois ou deux.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Si d’aucuns considèrent le roma d’origine de Card comme une œuvre majeure de la littérature de SF, force est de reconnaitre que personne ne s’avancera à exprimer le même avis concernant son adaptation sur grand écran.
Histoire d’enfoncer le clou d’un naufrage annoncé la prod, après avoir perdu James Horner en route, fait appel à Steve Jablonski pour la B.O.
On aurait décemment pu penser que ses précédents travaux sur des films d’auteur délicats comme Battleship ou la suite de Transformers l’auraient cantonné aux seconds rôles mais non. Outre un sentiment de répétition assez tenace au fur et à mesure de la purge galette, on se dit clairement que personne n’a cru bon d’expliquer au compositeur (hum !) qu’il y avait une légère dimension philosophico-psychologique dans le scénario (ou tout du moins dans le matériau d’origine).
Nous voilà donc avec du score calibré Remote Control jusque dans sa dernière note, avec ligne de basses écrasant tout ou presque sur leur passage, thèmes tout en cuivres basiques claironnants à tout va et autres rythmiques rouleau compresseur épuisantes.
Un brin de bon sentiment et d’émotion de ci de là pour faire bonne figure, complétés d’héroïsme certes téléphoné mais efficace si l’on n’est pas trop regardant sur la redite et l’auto-citation.
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Une Chronique de Fab