LA BD:
C'est quoi : DETECTIVES. NATHAN ELSE.
C'est de qui : Hanna, Guinebaud et Lou
La Couv':
Ca donne Quoi ? Alors qu’ils se lamentent sur les répercussions des « petits livres jaunes » relatant leurs soi disant enquêtes, et dont le dernier en date, particulièrement mauvais, relate la mort du détective, Else et son fidèle ami Eaton ont la désagréable surprise de voir la réalité rattraper la fiction quand un forcené poignarde notre héros.
Ses anciens pairs vont alors se lancer dans une enquête aux conclusions aussi rocambolesques que surprenantes !
Hana brocarde allègrement les héros de Conan Doyle dans ce septième volet, inversant certains rôles, jouant sur la fiction, dans la réalité, dans la fiction, au travers des romans écrits sur les enquêtes du duo Else/Eaton. Convoquant tout son casting de détectives, et lui opposant un panel de monstres célèbres rebaptisés, il propose, avec pas mal d’humour, une fin originale à une série qui ne l’est pas moins.
Guinebaud, que l’on avait croisé chez nous sur le premier album de cette série ou encore Sept Dragons, continue avec réussite l’esprit de Détectives, dans un style graphique semi réaliste anguleux et cartoony fort bien mis en valeur par les couleurs de Lou.
Nathan Else est donc le chant du cygne généreux (plus de 70 pages tout de même !) de la série concept elle même inspirée par l’album 7 Détectives de la série concept Sept. Ce septième tome résout quelques énigmes rencontrées tout au long des albums précédents (que je ne saurais trop vous conseiller de relire si vous voulez d’ailleurs apprécier pleinement cette conclusion).
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? LA GUERRE DES CERVEAUX
C'est de Qui ? M. Rozsa
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Oui.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Rozsa ayant promis à son compatriote George Pal de lui écrire « un jour » une B.O, et alors qu’il avait pris ses distances d’avec le rythme stakhanoviste qui put être le sien durant les deux décennies précédentes afin de se consacrer au répertoire classique, voilà que le réalisateur se rappelle au bon souvenir du compositeur.
Nous sommes en 1968 et Rozsa revient à la musique de film avec un enthousiasme communicatif et des idées nouvelles, le tout forcément très teinté d’écriture classique.
L’orchestration est élaborée, les rythmes souvent vigoureux et l’utilisation en instruments solistes du cybalum (cithare sur table d’Europe de l’Est), de la clarinette ou encore du basson en complément de l’orchestre, apporte une couleur originale à la musique de cette Guerre des Cerveaux.
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Une chronique de Fab