19 août 2017 6 19 /08 /août /2017 13:18

 

 

 

 

LA BD:

 

 


C'est quoi : COBALT

 


C'est de qui : Pablo de Santis et Juan Saenz Valiente

 

 

La Couv' :

 

Métal Précieux  /  Cobalt  Vs. Film Works XV

 

Déjà croisés dans le coin? Non

 

 

Une planche:

 

Métal Précieux  /  Cobalt  Vs. Film Works XV

 

Ca donne Quoi ? Avec sa carrure imposante et son allure des plus taciturne monsieur Cobalt n’est pas un pharmacien traditionnel. Et pour cause, sous cette couverture se cache un agent (secret of course !) dormant terriblement efficace qui est appelé à effectuer une ultime mission : éliminer quatre cibles infectées par un bien étrange virus.

 

Présenté comme ça Cobalt pourrait passer pour un énième récit d’espionnage, mais son originalité réside dans deux principaux facteurs : l’intrusion bien pensée d’un coté fantastique au scénario, et, surtout, son graphisme totalement inattendu sur le genre.

 

Dans un mariage aussi improbable que réjouissant entre trait old school à la Kiraz et exagérations physiques à la Kirby, le tout dans des bichromies changeantes selon les chapitres, le dessinateur argentin dynamite les codes et fait de Cobalt un bouquin des plus réussi.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

C'est Quoi ? FILMWORKS XV

 

 

C'est de Qui ? J. Zorn

 

 

La couv'

 

Métal Précieux  /  Cobalt  Vs. Film Works XV

 

Déjà croisé chez B.O BD? Oui une poignée de fois.

 

 

On peut écouter?

 

 

Ca donne quoi ? Pour un récit aussi atypique que Cobalt, je ne pouvais décemment pas vous proposer une B.O lambda.

 

C’est du coté du toujours surprenant touche à tout John Zorn que je suis allé fureter, et plus particulièrement dans sa série des Film Works, albums conceptuels (mais qu’est ce qui ne l’est pas chez Zorn ?!) s’il en est.

 

Si ce Protocols of Zion contient le score d’un docu sur la montée de l’antisémitisme après les attentats du 11 septembre (le compositeur a, tout au long de sa carrière, abordé la musique juive sous différentes variations parfois vertigineuses), l’ambiance qui s’en dégage clairement à l’écoute est celle d’un film noir étrange.

 

Si les influences ci dessus peuvent être décelées de ci de là, on retiendra tout particulièrement des lignes de basses particulièrement groovies, des rythmiques chaloupées directement héritées du jazz, des phrasés funky très 70’s ou encore des bizarreries à la guimbarde accompagnée de battements de mains.

 

Pas toujours facile d’approche, comme souvent dans la discographie de Zorn, cet album, au delà de sa thématique finalement bien abstraite musicalement, est un de mes favoris de par sa variété et son approche éclectique.

 

Evidemment il amplifie le décalage déjà bien présent dans Cobalt mais la lecture de ce dernier n’en n’est, à mon avis, que meilleure !

 

 

 

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Une chronique de Fab

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