LA BD:
C'est quoi : LE CHATEAU DES ETOILES 3. LES CHEVALIERS DE MARS.
C'est de qui ? Alex Alice
La Couv':
Ca donne Quoi ? Pour échapper à leurs poursuivants notre équipe revenue sur Terre fait profil bas en Bretagne, à l’abri des regards.
Mais il n’est pas évident de passer inaperçu quand on possède d’étranges machines volantes et bientôt les loups de tout bords (et même une louve couronnée !) reviennent hurler à la porte de Séraphin, Sophie et les autres, qui n’auront d’autres choix que de partir à la recherche du père de notre héros, direction… Mars !
Série aux multiples atouts, dont le superbe dessin, influencé aussi bien par Miyazaki que Disney n’est pas le moindre, le Château des Etoiles avec ce troisième tome toujours aussi réussi, plein d’humour et d’émotion, tourne une nouvelle page de l’histoire qui promet d’être toute aussi passionnante.
Si le délai entre les albums tend à s’agrandir, et c’est bien là le seul regret que l’on puise avoir, la lecture de la nouvelle série d’Alex Alice, qui plaira à tout public, se révèle délicieuse, le soin apporté à la présentation des volumes n’y étant pas étranger.
LA MUSIQUE:
C'est quoi ?THE LIGHT AT THE END OF THE WORLD
C'est de qui ? P. Piccioni
La Couv’
Déjà entendu chez nous ? Une fois au moins.
On peut écouter ?
Ca donne Quoi ? Je n’ai pas eu à chercher loin coté ambiance musicale pour ce nouveau volet du Château des Etoiles où l’influence de Jules Verne est omniprésente. C’est donc vers une version pour le grand écran d’un des romans de l’auteur français que j’ai fureté.
Production internationale où Kirk Douglas, gardien de phare à la pointe de l’Amérique du Sud, voit sa tranquillité dérangée par l’arrivée d’un cruel pirate interprété par Yul Brynner, partage avec la BD le thème de l’affrontement du « bien et du mal » et l’isolement géographique.
Le compositeur italien Piero Piccioni a porté un soin tout particulier à la musique de ce Light at the end of the world qui, de son propre aveu, fait partie de ses travaux favoris.
Trois thèmes distincts se dégagent de la B.O : celui du héros, plein d’allant et très héroïque, celui des pirates, chargé de suspense et de tension et enfin celui dédié à l’ile où le mystère et les envolée lyriques sont de rigueur.
Si l’on pourra déplorer l’usage d’une orgue un peu pesante de ci de là, notamment sur les passages romantiques, le reste de l’orchestre est utilisé à fort bon escient et fait de cette partition un compagnon idéal pour le Château des Etoiles.
---------------------------
Une chronique de Fab