LA BD:
C'est quoi : LE FULGUR 1
C'est de qui : Bec & Nenadov
La Couv':
Ca donne Quoi ? Un mécène américain finance une expédition pour laquelle un submersible révolutionnaire inventé par le professeur Claudian va emmener une équipe par 4000 mètres de profondeur afin de retrouver une cargaison d’or coulée quelques années plus tôt.
Vous vous en doutez, rien ne vas se passer comme prévu et, à 4000 mètres de fond, personne ne vous entendra crier !
Les fonds marins et Bec c’est une grande histoire d’amour. En effet, depuis presque 20 piges, l’auteur de Sanctuaire et autres Carthago n’a de cesse de replonger au plus profond des abysses pour y taquiner les éventuelles grosses bébêtes qui s’y terreraient depuis la nuit des temps. En choisissant d’adapter le roman de Semant Bec innove un peu en se frottant à une aventure qui se passe au début du siècle dernier, avec le coté aventure et technologie rétro futuriste que l’on peut rencontrer dans l’œuvre de Jules Verne par exemple.
On sent que le scénariste connaît son affaire et sait ménager ses effets, si l’on regrettera peut être un coté assez « déjà vu », on sera consolé par le trait panaché de Nenadov, héritier d’une certaine tradition européenne aujourd’hui délicieusement surannée, qui sert bien le propos.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? REVENGE OF THE CREATURE
C'est de Qui ? H. Stein & William Lava
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Plein de fois oui.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Cherchant à surfer sur le succès de Creature from the Black Lagoon, film d’épouvante en 3D (de l’époque hein) qui avait fait grand bruit (et dont la vision à la Dernière séance d’Eddy Mitchell, avec les lunettes rouges et bleues m’avait impressionné) ; Jack Arnold et la prod sortent une (première) suite où la créature est capturée et amenée à la civilisation (oui, King Kong, tout ça…).
Si la musique était déjà importante dans le premier volet, ce second en est encore plus rempli. Pas moins de 73% de la pellicule contient de la bande son ! Ce phénomène s’explique notamment par l’utilisation de matériel non retenu sur la Créature du Lagon Noir. De l’underscoring soulignant un suspense lourd à de véritables moments de frénésie instrumentale, Herman Stein, grand pourvoyeur de B.O de genre et versé tout particulièrement dans le fantastique, déchaîne ses cordes et ses cuivres à la moindre scène d’action. Le thème principal est décliné à plusieurs reprises créant une unité sonore et posant l’ambiance entière du film.
William Lava, homme de l’ombre sur ce long métrage comme ce fut souvent son lot, et lui aussi relativement habitué des sous genres de l’épouvante, fournit une poignée de pistes dans la même veine qui n’ont rien à envier au travail de Stein.
De la musique de genre solide et classique, tout juste ce qu’il fallait aux terreurs sous-marines version Bec.
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Une chronique de Fab