LA BD:
C'est quoi :TER
C'est de qui : Rodolphe et Dubois
La Couv':
Ca donne Quoi ? Sur une étrange planète, Pip un profanateur de sépultures découvre un jeune homme nu, muet et amnésique. Ramené à la ville où habitent Pip et sa sœur, Mandor (nom donné à l’inconnu en raison d’un tatouage sur son bras), s’avère doué avec les machines, mai pas seulement : envoyé à l’école il apprend à une vitesse fulgurante. Avec le temps, la sœur de Pip commence à s’intéresser à ce bel inconnu tout comme la caste qui vit en haut de la ville, tous habillés de noir et détenteurs semble t-il de secrets.
Rodolphe revient à ses amours avec ce récit de SF qui, s’il aligne quelques lieux communs du genre, déroule son intrigue en mélangeant scènes bien écrites, personnages attachants, humour fin et mystère savament distillé (jusqu’à ce cliffhanger qui n’est pas sans faire penser à la fin de l’un des récits les plus marquants du genre).
Au dessin Dubois, dans un style assez typique du franco belge, livre une copie sans fautes, d’une beauté parfois à couper le souffle que ce soit dans les paysages, le bestiaire ou les plastiques de ses protagonistes.
Pour quelqu’un qui n’est pas aficionado du genre comme moi, j’ai beaucoup apprécié ce premier volet de Ter, c’est dire ce que les amateurs de SF devraient en penser !
LA MUSIQUE
C'est Quoi? PASSENGERS
C'est de Qui ? T. Newman
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Oui.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Si le nom de Thomas Newman peut étonner de prime abord sur un film de SF, il faut se rappeller que le compositeur s’est déjà frotté un peu au genre, surtout quand celui-ci en cotoyait d’autres.
C’est le cas ici puisque Passengers est tout autant un film de science fiction qu’une romance entre le couple d’acteurs/personnages (et a clairement été vendu comme tel). Ainsi le style souvent minimaliste de Newman trouve parfaitement chaussure à son pied, que ce soit dans l’illustration de scènes intimistes (et ce malgré l’immensité de l’espace ou de l’inétrieur du vaisseau), ou des plus rares moments un peu animés du long métrage (Cascade Failure ; Looking for wrong) où l’on a un peu plus de suspense ou de mouvement et que la partition s’en ressent.
On déplorera peut être une sonorité très éléctro (oui vous me répondrez que, sur le genre, c’est tout de même assez approprié) mais on a parfois tout de même l’impression d’entendre une B.O de la décennie précédente (un panaché des siennes entre autre!)
Cela étant, le bon équilibre entre les ambiances, le caractère assez riche de l’écriture voire grandiose de temps à autre, est assez en osmose avec ce premier tome de Ter qui, lui aussi, n’hésites pas à panacher.
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Une chronique de Fab