LA BD:
C'est quoi : LE QUATRIEME MONDE
C'est de qui : J. Kirby
La Couv':
Ca donne Quoi ? Dés l’entrée en matière de ce troisième (et avant-dernier) recueil du Quatrième Monde de Kirby, on sent que l’on est de plein pied dans la liberté artistique créative voire surréaliste.
Après avoir été bridé par Marvel (où il retournera cependant quelques années plus tard), et avant de se lancer dans d’autres sagas toutes aussi réjouissantes, Kamandi , The Demon ou encore O.M.A.C, le King Kirby mène de front plusieurs aventures.
Tandis que les Immortels sont en plein remake de la Machine à voyager dans le temps version roulette russe, disséminés qui dans l’antiquité Romaine, qui aux Etats Unis naissants alors que Lincoln va être assassiné, Superman a fort à faire avec Jimmy Olsen, ce dernier étant devenu une espèce de créature difforme et ingérable. Les Nouveaux Dieux et Mister Miracle, chacun dans une partie différente de l’univers ont un problème commun : Darkseid en bad guy de l’ensemble.
Graphiquement c’est uber coloré, ça foisonne de détails et les protagonistes sont toujours aussi anatomiquement dynamiques et parfois volontairement disproportionnés. Les non-habitués trouveront peut être cette série (méta série dirait-on aujourd’hui) too much mais force est de reconnaître l’imagination créative débordante de Kirby, au sommet de son art.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? TERRORE NELLO SPAZIO
C'est de Qui ? G. Marinuzzi
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Je ne pense pas.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Pour son seul film résolument SF, Mario Bava plus connu pour ses films d’horreur aux budgets réduits, réalise ce que beaucoup considèrent comme l’œuvre annonciatrice du Alien de Scott, voire donc de tout un pan du film de « monstre dans l’espace ».
Si nous nous garderons bien de confirmer telle filiation, surtout au vu du long métrage en question kitch à souhait aujourd’hui, on s’arrêtera volontiers sur sa B.O que l’on doit au compositeur italo-américain Gino Marinuzzi qui, outre être un pionner de la musique électronique, a également eu une carrière intéressante dans le cinéma (il a entre autre écrit pour Jean Renoir, les amateurs apprécieront).
Pour le long de Bava il décline les codes du genre via une partition orchestrale qui, à plus d’une reprise, sauve le film d’une distribution calamiteuse et d’effets de mise en scène grandiloquents.
Jouant sur la tension sourde violemment délivrée via des explosions de cuivres et des déchaînements de cordes, sa musique bénéficie de son bagage classique et reste un très bon exemple de B.O de l’époque.
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Une chronique de Fab