LA BD:
C'est quoi : ASTRID BROMURE. COMMENT EPINGLER L’ENFANT SAUVAGE.
C'est de qui ? F. Parme
La Couv':
Déjà lu sur le site ? Oui, sur les deux tomes précédents.
C’est paru chez qui ? Rue de Sèvres
Une Planche :
Ça donne Quoi ? Planquez- vous, Astrid s’ennuie, et Astrid veut un petit frère ! Devant le refus de ses parents, et - vous la connaissez !- jamais à court de ressources, elle va faire embarquer tout son petit monde au Gabokonga, contrée africaine peuplée de pygmées où elle va rencontrer un enfant sauvage.
Planquez-vous, Astrid est amoureuse !
Le troisième tome de la délicieuse série de Fabrice Parme apporte une nouvelle dimension avec cette touche d’exotisme et une aventure en « extérieur ». Le changement fonctionne à merveille, donnant à l’auteur l’occasion de développer l’humour imparable déjà bien présent sur les deux premiers, mais aussi son personnage principal (avec entre autre une présence plus marquée des parents) qui n’est plus simplement l’adorable petite peste mais gagne en profondeur en dévoilant ses sentiments naissants. Le tout toujours dans ce superbe style graphique qui n'est pas sans évoquer les classiques old school de l'animation comme de l'illustration.
Un régal de lecture pour les grands et les plus jeunes.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? HOW TO STEAL A MILLION
C'est de Qui ? J. Williams
La couv'
Déjà croisé dans le coin? Oui.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Ah, les grands esprits ! Alors que je furetais du coté des B.O de l’adaptation « live » de Tintin et de Catch me if you can, toutes deux composées par John Williams, je me suis souvenu que Fabrice Parme, lors de la chronique du premier volet d’Astrid Bromure, avait évoqué les musiques qu’il écoutait quand il réalisait les albums de sa chipie.
John Williams et ce How to steal a million y figuraient en bonne place, et je me suis dit “et bien pourquoi pas ?! » Et j’ai bien fait car l’on retrouve en substance dans ce très remuant score –l’un des tout premiers du compositeur- les prémices de pas mal de choses des deux envisagés précédemment.
Outre une ambiance sixties agréable, mâtinée d’une ambiance qui fait quasi dessin animé.
Les cuivres sont à la fête au point que l’on parfois l’impression d’entendre de la musique de cirque (et que le fantôme de Nino Rota plane sur certaines pistes), ce qui, pour une aventure dans la jungle, se révèle fort amusant.
Même la bluette chantée à plusieurs voix, écoutée sur la conclusion de la BD, apporte une touche encore plus fun à la scène du « baiser ».
Doublement merci à Fabrice Parme pour le coup !
---------------------
Une Chronique de Fab