LA BD:
C'est quoi : FREDEGONDE LA SANGUINAIRE 2
C'est de qui ? V. Greiner & A De Vicenzi.
La Couv':
C’est édité chez qui ? Delcourt.
Déjà lu sur B.O BD? Oui sur le tome précédent.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Suite et fin du diptyque consacré à Frédégonde, qui, au VI° siècle, ne reculera devant rien pour passer de simple servante à reine en se faisant épouser par Chilperic après avoir fait assassiner deux des épouses de ce dernier.
Au début de ce second volet qui, niveau batilles et autres intrigues tordues n’a rien à envier à Game Of Thrones (inspirée de l’Europe du Moyen Age en même temps !) notre déterminée souveraine (et encore le mot est faible !) a réussi à monter son mari contre son frère et sa belle sœur et l’addition de ces guerres fratricides sera salée.
Coté scénario et rythme narratif, Virginie Greinier est aussi à l'aise avec madame Malraux qu'avec la terrible reine et Frédégonde La Sanguinaire est clairement à la hauteur de ses consœurs de la série des Reines de Sang, les excellents Isabelle ou Aliénor ; je serais cependant un peu plus réservé sur la partie graphique qui m’a moins emballé que celles de ces dernières.
En effet si Alessia De Vicenzi, pour sa première série BD soigne ses plans rapprochés et sa reconstitution historique, je l’ai trouvé moins efficace sur les personnages dans les plans plus larges.
LA MUSIQUE
C'est Quoi? THE HOLLOW CROWN. HENRY IV.
C'est de Qui ? Stephen Warbeck
La couv'
Déjà entendu chez nous? Oui.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? La série The Hollow Crown, production historique classe de la BBC, adapte les pièces que Shakespeare a situées durant la Guerre des Roses (Les Henry : IV à VI, et les Richard : II et III) au casting royal (c’est le cas de le dire) Jeremy Irons, Tom Hiddleston ou encore Benedict Crumberbatch en tête, et produite par Sam Mendes.
C’est Stephen Warbeck qui écrit la musique du double épisode consacré à Henry IV. Le compositeur s’est déjà frotté à la musique d’époque puisqu’il est entre autre responsable de la B.O de Quills, sur le Marquis de Sade, Mrs Brown sur le deuil de la Reine Victoria, et, surtout, de Shakespeare in Love, qui lui vaudra un Oscar.
Une partition qui sait passer d’une sobriété solennelle voire mélancolique avec les cordes mises en avant à une imposante profondeur quand les vents viennent appuyer l’ensemble ; parfois peut être trop en retrait sur la sauvagerie de certaines scènes de ce second volet de Frédégonde cette B.O a cependant bien appuyé le coté tragique de la destinée des protagonistes de l’histoire.
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Une chronique de Fab