LA BD:
C'est quoi : JULES VERNE ET L’ASTROLABE D’URANIE
C'est de qui : E.Gil & C. Puerta
La Couv':
Déjà lus sur B.O BD ? Oui pour Puerta.
C’est édité par ? Ankama
Une planche:
Ca donne Quoi ? Passionnément attiré par la grande aventure, le jeune Jules Verne, qui s’est aventuré sur un bateau amarré au port, découvre l’existence d’un étrange astrolabe qui semble avoir d’immenses pouvoirs. Bien des années plus tard voici notre bonhomme devenu l’écrivain que l’on connaît qui va avoir l’occasion d’embarquer sur un immense paquebot en partance pour les Amériques en compagnie de son frère.
Le voyage lui réserve bien des surprises puisqu’il va croiser un mystérieux individu auquel semble attaché le spectre de la femme dont Verne était amoureux. Arrivé à bon port, et en route pour les chutes du Niagara à la poursuite du vieil homme, les deux frères vont découvrir un étrange passage souterrain.
Le moins que l’on puisse dire c’est qu’Esther Gil s’est imprégnée de l’esprit des aventures écrites par son héros car celui ci souffle sensiblement sur ce premier tome (sur deux) qui se finit sur un cliffhanger promettant une suite chargée niveau rebondissements.
Par contre j’ai beaucoup moins adhéré à la partie graphique de Puerta et de son style photo réaliste extrême qui m’avait bloqué sur Adamson. Si coté décors c’est précis et documenté, pour les protagonistes ça passe moins, puisqu’ici encore il a choisi des visages d’acteurs pour personnifier ses personnages (On croise donc dans le désordre John Wayne, Le Docteur Mabuse (du film de Lang), Glenn Close, les acteurs de la série Hell on Wheels ou encore une de Game Of Thrones) et que certains, d’une case à l’autre ont tendance à ne plus se ressembler.
Néanmoins l’histoire est assez prenante pour que je sois de la conclusion.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? INVASION OF THE BODY SNATCHERS
C'est de Qui ? Carmen Dragon
La couv'
Déjà entendu par ici? Pas sur.
On peut écouter ?
Ça donne quoi? : Je vous vois venir, vous allez dire que si la scénariste de ce Jules Verne a su capter l’esprit de l’écrivain, avec ma B.O de film d’épouvante des années 50, je prends quand même un risque.
Et bien, gens de peu de foi, vous devriez mieux connaître les grands écarts de B.O BD, vous sauriez que bien souvent, des média qui semblent aux deux extrêmes marchent bien ensemble.
Carmen Dragon (qui est un homme, si, si !) crée une B.O relativement complexe pour un film de (ce) genre en utilisant entre autre des notes de piano très basses, en staccato, schéma musical qui fera tâche d’huile par la suite jusqu’à quasiment devenir un cas d’école dans les décennies à venir.
Oscillant sana cesse entre un suspense crescendo et de véritables sommets de pure terreur avec entre les deux des thèmes plus psychologiques, le compositeur fait un usage exemplaire de son orchestre et le décalage crée à la lecture de ce tome 1 de L’Astrolabe a été des plus intéressant et n’a pas été étranger dans mon intérêt pour l’album.
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Une chronique de Fab