Bande des Indés / Psychonautes Vs. Stalker

Cycle Indés ce -long- week-end sur B.O BD, mais ne partez pas en courant, on s'est mis à 3 pour le faire, y en a pour tout les goûts (et les couleurs aussi)

LA BD:

C'est quoi : PSYCHONAUTES

C'est de qui ? Alberto Vázquez

La Couv':

Déjà croisé sur le site? Non

C’est édité chez qui ? Rackham

Une planche:

Ca donne Quoi ? Dans une île étrange, microcosme des pires aspects de notre propre monde, deux animaux vont essayer de vivre un amour contrarié.

Je qualifierais cet album d'ODDI (Objet Dessiné Difficile à Identifier), ces albums que l'on range dans la case fourre-tout de "roman graphique". Pourquoi difficile? Pour ses dessins entre finesse extrême digne des maîtres miniaturistes et traits grossiers et/ou pour son histoire désespérément noire et sinistre où se glissent quand même des petits moments lumineux.

J'ai moyennement accroché à cet album surtout en raison du côté minimaliste des graphismes.

Ouvrir cet album revient à entrer dans l'enfer de Dante : "vous qui entrez ici, laissez toute espérance".

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? STALKER

C'est de Qui   Eduard Artemiev  

La couv'

Déjà entendu chez nous?  non

On peut écouter?

 Ça donne Quoi A album sombre, BO sombre. Stalker est un film qui ne prête pas à la rigolade et sa BO est en phase. Le titre du morceau que je vous suggère s'appelle Méditation.

Eduard Artemiev est un compositeur russe de musique électronique et de musique de film. Il a réalisé les musiques de plusieurs films d'Andreï Tarkovski (dont Stalker), de Nikita Mikhalkov ou d'Andreï Kontchalovski.

Pour Stalker, Artemiev a utilisé un mélange de synthétiseur et d'instruments traditionnels (ici cymbalum et flute).

Pour d'autres parties du film, il a reconstitué des sons "naturels" sur son synthétiseur conformément à la demande de Tarkovski pour qui la bande sonore d'un film est plus qu'un simple accompagnement mais un agent émotionnel pouvant influencer la vision du spectateur.

Les 2 œuvres tournent autour de sites industriels en ruines où l'on va à ses risques et périls.

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Une chronique de Gen