LA BD:
C'est quoi : LES DALTON; LE PREMIER MORT.
C'est de qui : Visonneau et Alonso.
La Couv':
Déjà croisé sur B.O BD? Non
C’est édité chez qui ? EP EDitions
Une planche:
Ca donne Quoi ? Comme beaucoup d’entre vous, ma première rencontre avec les Dalton s’est faite dans les pages de Lucky Luke, et ce n’est que quelques années plus tard, via un documentaire télévisé, que j’ai découvert qu’il y avait d’autres Dalton, bien réels ceux là, et autrement plus dangereux que leurs fictifs cousins de papier.
Que ce soit au cinéma ou en BD –fait probablement imputable à l’image qu’en ont laissé Morris et Goscinny- la fratrie n’a pas inspiré beaucoup d’œuvres, et peu de celles existantes leur rendent vraiment justice (hum !).
C’est aujourd’hui chose faite avec ce diptyque qui, s’il s’inspire librement de la légende, nous apprend que les trois frères étaient, avant de devenir un gang d’outlaws, au service de la loi ; mais cette dernière n’étant pas prompte à récompenser ses agents, les Dalton, par l’intermédiaire de leur plus jeune frère vont passer de l’autre coté et s’associer à de peu recommandables lascars.
Le trait est anguleux et expressif, original s’il en est, les dialogues sonnent bien et tous les ingrédients d’un bon western sont là faisant de ce premier tome une réussite, bien plus à mon avis que, dans un registre similaire, la série Pinkerton de chez Glénat.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? JANE GOT A GUN
C'est de Qui ? L. Gerrard & M. De Fransisci
La couv'
Déjà rencontré chez nous ? Gerrard oui.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Le nom de Lisa Gerrard ne vous dit peut être rien et pourtant, via le duo Dead Can Dance, c’est une des figures de proue de la musique ambiant, la particularité du combo étant ses mélanges de folklores divers aux nappes musicales rock/new-age.
La consécration en solo est venue à la dame via Hans Zimmer qui lui fait pousser les vocalises sur la B.O de Gladiator. Elle collaborera à une poignée d’autres longs avant de se retrouver sur ce western où Natalie « Padme » Portman tient tête à tout un gang mené par un Ewan Mc Gregor à qui les rôles de bad guy vont plutôt bien.
On l’a vu à une poignée de reprises, il va falloir s’habituer dorénavant semble t-il à des B.O de western où l’atmosphère est à la contemplation, on pense ici au récent Slow West de Kurzel ou à la B.O du Jesse James de Cave et Ellis (l’ensemble n’étant pas ma tasse de thé sur le genre qui nous intéresse, mais passons).
Ici ce sont les cordes qui ont le beau rôle, guitare et violons en tête ; elles amènent, sur les pistes les plus calmes, une ambiance traditionnelle agréable même si peu originale. Peu de passages énervés dans cette galette éthérée, le suspense reposant essentiellement sur l’intervention de percussions et de violoncelle menaçant.
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Une chronique de Fab