LA BD:
C'est quoi : ALIENOR LA LEGENDE NOIRE. TOME 5
C'est de qui : Mogavino & Delalande au scénar, Carlos Gomez au dessin.
La Couv':
LA BD:
C'est quoi : ALIENOR LA LEGENDE NOIRE. TOME 5
C'est de qui : Mogavino & Delalande
La Couv':
Déjà croisé sur le site? Oui ensemble et séparément.
C’est édité chez qui ? Delcourt.
Une planche:
Ca donne Quoi ? Notre fougueuse héroïne tient sa vengeance sur Louis VII, son ancien époux, roi de France a la santé mentale vacillante ! En effet, au coté de son nouvel époux, Henri de Plantagenêt, elle va être couronnée reine à nouveau, mais d’Angleterre cette fois. C’est compter sans les coups durs du destin qui vont frapper tout autour d’elle et là où elle s’y attend le moins. Mais ce serait mal connaître Aliénor que de penser que ce qui ne la tue pas…
Cet avant dernier tome de la saga la plus réussie de la collection Les Reines de Sang est aussi riche en retournements de situations qu’en scènes épiques de bataille. Si Arnaud Delalande et Simona Mogavinoa ont peut être un peu plus tendance ici au lyrisme dans certains dialogues, les rendant un peu trop littéraires parfois, Carlos Gomez confirme les bonnes impressions des albums précédents et s’impose comme l’un des artistes les plus doués que l’on ait vu dans le genre réaliste et expressif ces dernières années.
Comme indiqué en début d’album, certes la série ne prétend pas à une justesse historique minutieuse mais l’on aurait tort de s’arrêter à ce détail tant Aliénor, la légende noire est réussie.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? THE WHITE QUEEN
C'est de Qui ? J. Lunn
La couv'
Déjà entendu dans le coin? Oui
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Cette adaptation d’une série de romans ayant pour fond la Guerre des Roses en Angleterre a été saluée comme un retour aux grandes fresques historiques dont la BBC avait le secret (même si le résultat est parfois d’une mièvrerie à pleurer mais bon, passons). Co-production britannico-américaine The White Queen ne manque pas de moyens et c’est John « Downtown Abbey » Lunn qui se charge de sa B.O.
Mélangeant adroitement une orchestration contemporaine à des couleurs du XV° siècle, le compositeur livre un ensemble varié dans ses ambiances qui reste cohérent ; on aurait aimé une petite pointe de folie de temps à autre qui aurait fait de cette galette un grand score de séries TV mais Lunn malgré des passages enlevés qui ne sont pas sans rappeler les Carmina Burana ou The Lord Of The Rings reste souvent en retrait, se contentant même à diverses reprises d’un violon soliste.
Une belle et riche ambiance pour ce cinquième volet d’Aliénor.
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Une chronique de Fab