LA BD:
C'est quoi : LES REVES DANS LA MAISON DE LA SORCIERE
C'est de qui : Pion & Sapin adaptent Lovecraft
La Couv':
Déjà croisé sur le site? Le dessinateur oui (et Lovecraft aussi remarquez).
C’est édité chez qui ? Rue de Sèvres
Une planche:
Ca donne Quoi ? Walter, brillant étudiant en mathématiques aux théorie sur les dimensions vertigineuses fait de bien perturbants cauchemars depuis quelques temps. Est-ce parce qu’il a emménagé dans l’ancienne maison de Keziah Mason, la sorcière de triste renommée ? Alors qu’il semble s’enfoncer de plus en plus dans ses délires paranoïaques, les preuves de la tangibilité de ses terreurs nocturnes s’amoncèlent dangereusement.
En grand fan du maître du fantastique qu’était Lovecraft, c’est toujours avec plaisir que j’accueille une adaptation d’une de ses nouvelles en BD. Si La Maison de la Sorcière, dont les auteurs de l’album ont repris le titre original, ne fait pas partie des histoires les plus marquantes de HPL, elle n’en possède pas moins le potentiel de suspense et d’effroi propre à la majeure partie de sa production.
Intéressante idée de transposer l’intrigue de l’Arkham de 1930 au Paris de nos jours, même si, au final l’impact sur l’intrigue est moindre. Mon gros bémol perso vient de la surabondance de texte de « voix-off » -au détriment des phylactères- parfois redondant des images et qui alourdit quelque peu la fluidité de lecture.
Coté dessin, l’ambiance lovecraftienne a clairement inspiré Patrick Pion dont le trait anguleux et nerveux se prête bien au genre. Mention spéciale également aux séances cauchemardesques, laissées en crayonnés noir et blanc, et à la mise en page de certaines planches qui n’est pas sans faire penser à l’architecture de la maison.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? THE CURSE OF FRANKENSTEIN
C'est de Qui ? James Bernard
La couv'
Déjà entendu chez B.O BD ? Très souvent.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Premier film en couleur de la Hammer mais surtout premier de la franchise Frankenstein qui verra une flopée de suites plus ou moins inspirées (Bernard assurera les B.O de trois d’entre eux), ce Curse of Frankenstein est également celui qui lancera le style Hammer Horror, avec, dés l’année suivante les adaptations de Dracula puis de la Momie.
Dream team avec Terence Fisher à la real, Peter Cushing en Frankenstein et le future Dracula, Christopher Lee pour jouer la créature, le film est mis en musique par James Bernard, qui oppose à une réalisation relativement classique pour ne pas dire austère, une B.O grandiloquente, parfois limite outrancière où les cordes stridentes atteignent des hauteurs vertigineuses secondées par des percussions grondantes.
S’il exploite quelques passages d’une de ses précédentes œuvres, Bernard, à qui, après les deux Quatermass (entendus chez nous), la production a confié un orchestre un brin plus conséquent, définit ce qui sera le son de la Hammer pour les années à venir et que nombre de compositeurs pillera à loisir.
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Une chronique de Fab