16 Nuances de rouge et blanc / Kokekokko Vs. Rêves

LA BD :

C'est quoi ? KOKEKOKKO. 16 VUES DU JAPON.

C'est de qui ? Alex, Cyrielle, Delfine, Dreamy, Chavouet, Jibé, Blanchin, Faynot, Nini, Moore, Maynègre, Remka, Bessard, Malassagne, Yllya, Yatuu.

La Couv’ :

C'est édité chez qui ? Issekinicho

Déjà vu chez nous? Certains oui.

Une Planche :

Ca donne quoi ? Un jeune éditeur qui édite de jeunes auteurs, quoi de plus naturel? Il leur fallait bien un thème commun pour les faire phosphorer et, au vu de la ligne éditoriale, le Japon était exactement le bon choix.

Tous ces auteurs ont eu l'occasion de faire un séjour plus ou moins long au Japon et certains y sont même restés. L'éditeur leur a donc demandé de réaliser un carnet d'impressions de vie au Japon. De ce fait, on passe de considérations pratiques de la vie japonaise de tous les jours à des récits de voyage. Les styles de graphismes sont différents et vont de l'illustration poétique en couleurs douces (Priscilla Moore) au récit de voyage en noir et blanc (Ulysse Malassagne) en passant par l'autobiographie comique (Julie Blanchin ou Nini) ou l'adaptation d'un conte (Florent Chavouet).

Au total, cela fait 320 pages de récits qui permettent de découvrir les visions du Japon de 16 français plus ou moins doués en langues, en contacts…

Le plus : l'éditeur leur a demandé, un peu dans le style du questionnaire de Marcel Proust, de se décrire en 5 éléments typiques : un plat japonais, un produit de konbini, une ville ou un quartier au Japon, un personnage de fiction japonais, un objet japonais. Le plus curieux est que les 16 participants n'ont donné que très peu d'éléments communs.

Un moyen très intéressant pour découvrir certains éléments du Japon via le filtre de visiteurs pas forcément bien informés des usages…

LA MUSIQUE:

C'est Quoi ? REVES

C'est de Qui ? Shinichirô Ikebe

La couv'

Déjà entendu ici ? Oui

On peut écouter ?

Ça donne quoi? : Une musique inspirée de la musique traditionnelle avec instruments modernes et folkoriques. Shinichirô Ikebe a adapté la bande son à chacun des 8 « rêves » d'Akira Kurosawa. Il passe d'une musique entraînante et joyeuse, malgré son titre de "procession funèbre", à une musique très austère, étrangement intitulée "La fête", puis à un chant a capella pour "la femme des neiges". Une bande son aussi variée et étrange par moments que les sont les "rêves" en images.

J'aime beaucoup ce film à la fois pour la beauté des images et pour cette bande son qui les soutient fidèlement ou au contraire est en total décalage avec. Akira Kurosawa s'est totalement dévoilé dans ce film : ses rêves ou cauchemars racontent ses envies, ses peurs et certains de ses centres d'intérêt.

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Une chronique de Gen