25 mars 2016 5 25 /03 /mars /2016 17:36

 

 

 

 

LA BD

 

 

 

C’est quoi ? LES CHRONIQUES DU ROI VAGABOND.LE PREMIER MENSONGE.

 

 

C’est de qui ? Prieto, Moreno et Martin

 

 

La couv’ :

 

 

Déja lu chez nous? Oui pour Martin et non pour les deux autres.

 

 

C’est édité chez qui ? Delcourt

 

 

Une planche:

 

 

 

Ca donne quoi ? On le sait, ne serait-ce que pour l’avoir répété maintes fois dans ces pages, la fantasy, genre galvaudé s’il en est, tend à tourner de plus en plus en rond, ne contentant bien souvent qu’un public d’aficionados hardcore. Du coup quand une série vient montrer un brin d’originalité, comme c’est le cas de la BD (d’origine ibérique !) du jour, on aurait tort de ne pas y prêter un œil intéressé (et ce malgré une couv’ un brin racoleuse)

Il faut dire que Le Premier Mensonge attaque fort, avec une scène où le héros tente d’arracher une épée d’un arbre situé sur…la tête d’un colosse immense ! Bien vite sorti de ce mauvais pas par une acolyte perchée sur une sorte de moto volante (mais ne vous inquiétez pas, c’est le seul véritable élément disons « anachronique » rencontré dans ce premier tome) avant de se voir obligé de retourner dans la ville de sa jeunesse, la Cité des Echangeurs, pour élucider la mort de son père.

Livrée à l’influence de sectes colorées (ce qui, graphiquement se traduit par de très intéressants effets graphiques) la mégapole en question est tout aussi dangereuse que les protagonistes auxquels va devoir se frotter notre personnage, bientôt impliqué dans des manigances politiques de haut vol.

Pas mal de pistes intrigantes sont donc développées ici, et on sent un background original et travaillé.

Storyboardé par Oscar Martin dont nous avions apprécié le Solo, l’album se lit fort bien grâce à une narration fluide et rythmée. Petit bémol par contre au niveau des visages, parfois un brin grossier, ce qui dessert un peu, à mon goût, le reste d’un style graphique pourtant avenant.

 

 

 

 

LA MUSIQUE

 

 

 

 

 C'est Quoi ? JUSTINIEN TROUVE OU LE BATARD DE DIEU

 

 

 C'est de Qui ? Germinal Tenas

 

 

 La couv' :

 

 

Déjà croisé chez nous? Jamais

 

 

On peut écouter?

 

 

 

 

 

Ca donne quoi ? On peut être producteur à succès avec un carnet d’adresse long comme le bras et décider, pour sa première (et seule) réalisation, de faire appel à un compositeur aussi peu connu que bankable, à savoir Germinal Tenas (oui, le prénom du gars est bien Germinal !)

 

Fechner, aidé par le romancier Michel Folco, adapte le roman de ce dernier sur une famille de  bourreaux avec ce Justinien qui, vous vous en doutez, ne respire pas la gaieté à tous les plans. Si Tenas s’inspire de mélodies et de compositions du Moyen-âge et de la Renaissance, il n’hésite pas à ajouter avec parcimonie un peu d’électronique qui relève l’ensemble sans jamais se faire trop pesant. Le thème du personnage principal, interprété à la flute, est disséminé out au long de la B.O qui se pare à certains moments de passage à la cornemuse ou à la vielle à roue, instruments folkloriques d’époque. L’emploi des chœurs et de l’orgue finit de faire de la musique de Tenas une réussite autant au niveau émotionnel que mélodique et fait regretter que son auteur n’ait pas plus fait parler de lui par la suite.

 

En attendant, ne boudons pas notre plaisir et redécouvrons son travail en lisant le tome 1 du Roi Vagabond.

 

 

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Une chronique par Fab

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