Viking de Proust / Hagar Dunor Vs. Snow White and the three Stooges

LA BD:

C'est quoi : HAGAR DUNOR

C'est de qui ? D. Browne

La Couv':

Déjà croisé sur B.O BD? Non

C’est édité chez qui ? Urban.

Une planche:

Ca donne Quoi ? Notre ami Jet étant aux abonnés absents ces dernières semaines (mais pas de  gaieté de cœur je vous rassure), je vais à nouveau lui piquer son expression favorite tant elle est de circonstance ici : Madeleine de Proust. Si il y a en effet bien un strip qui me rappelle ma jeunesse avec tendresse, (avec Pim,Pam, Poum allez) ce sont les courtes et tordantes aventures du viking bedonnant, avec sa famille dysfonctionnelle (même si à l’époque ce terme n’a clairement jamais dû être employé !), son goût pour la bonne chère et ses attaques douteuses.  Pendant près de 7 ans chaque semaine j’attendais la page de mon norvégien préféré, et l’arrêt de la diffusion a même sonné le glas de ma lecture de l’hebdomadaire, c’est dire ! Quel plaisir  donc de le retrouver aujourd’hui, dans une version super soignée chez Urban, aux prises avec Hildegarde, son dragon d’épouse, qui essaye en vain de faire un vrai viking d’Homlet, son rejeton (référence due au traducteur français de l’époque qui joue sur le prénom du Prince du Danemark de Shakespeare, que Browne avait donné tel quel au fil d’Hagar) ou qui se désespère de ne pas comprendre sa fille partagée entre la vie d’une guerrière et celle d’une femme au foyer. L’humour de Browne est bien souvent imparable, et ne nécessite parfois qu’une image pour faire mouche. La collection Urban Strips démarre en fanfare avec un fleuron du genre !

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? SNOW WHITE AND THE THREE STOOGES

C'est de Qui ? L. Fine & B. Lee

La couv' 

Déjà croisé chez nous? Non

On peut écouter?

Ca donne Quoi ? Les Trois Stooges (qui n’ont pas grand chose à voir avec le groupe mythique qui accompagnera Iggy la décennie suivante) étaient un trio (oui hum) de comiques qu’on pouvait voir dans pas mal de courts métrages dans les années 50. Leur popularité leur fait côtoyer le grand écran et, pour leur second film, les studios mettent les petits plats dans les grands en les faisant remplacer les 7 nains du célèbre conte. Le tout, suite à un changement de réal’ au dernier moment, dans une débauche de dépenses jamais remboursées (au box office s’entend) et quelques embrouilles entre actrices feront du film un flop (plus ou moins mérité) dont on ne retiendra aujourd’hui que la musique, enjouée et parodique au possible brocardant allègrement les B.O de Disney et compagnie, en leur ajoutant des gimmicks dignes des meilleures comédies potaches de l’époque. De quoi agrémenter avec délice la (re)découverte des mésaventures de ce bon vieux Hagar !

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Une chronique de Fab