LA BD:
C'est quoi : NIOURK.
C'est de qui ? Vatine
Une Couv':
Déjà lu chez nous? Oui.
C’est édité chez qui ? Ankama, un lien vers le site :
http://www.ankama-editions.com/fr/catalog/books/317-niourk-1-enfant-noir.html
Une planche:
Ca donne Quoi ? La trilogie Niourk est une des seules que j’avais zappé dans la très bonne collection des Mondes de Wul. Le troisième tome qui vient de sortir aidant j’ai rattrapé ce retard et j’en suis bien content, en effet, si aujourd’hui l’intrigue du roman peut sembler des plus classiques, il faut garder à l’esprit qu’il date de 1957. Le XXV° siècle, la Terre, exsangue a été abandonnée par la population humaine pour Vénus, seuls quelques survivants, retournés à l’état quasi-sauvage et organisés en tribus, survivent encore. Niourk, un jeune garçon rejeté par les siens car noir de peau, va un jour partir à la recherche de l’ancien de la tribu et découvrir les vestiges de l’humanité, rencontrer les nouveaux habitants de Vénus, venus explorer la Terre, et se retrouver – grâce à leurs équipements- doté d’une conscience extraordinaires. Mélange de genres, rebondissements multiples, thèmes passionnants, Niourk est un texte riche, et Vatine ne s’y est pas trompé, l’adaptant avec brio, que ce soit au scénar comme au dessin utilisant des effets de narration réjouissants . Presque 60 ans après, il réussit à lui redonner une belle nouvelle jeunesse.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? THE DAMNED
C'est de Qui ? J. Bernard
La couv'
Déjà entendu par ici? Oui.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Léger changement de registre pour James Bernard avec ce film hybride, qui commence comme un thriller psychologique avant de basculer dans l’anticipation tendue. Premier film de Joseph Losey sur le sol britannique après ses soucis avec la chasse aux sorcières dans son Amérique d’origine, les Damnés permet à Bernard de s’essayer à de la musique moins grandiloquente qu’habituellement, sans orchestre symphonique ni surenchère thématique à grands renforts de cordes criardes et cuivres menaçants. Il joue plus dans le domaine psychologique, gardant les effets bridés jusqu’aux ultimes moments. Une des partitions les moins connues de son compositeur malgré d’évidentes qualités, ne serait-ce que celle de montrer que Bernard savait changer de registre sans perdre de son efficacité. De l’ambiance surannée comme on les aime, un peu en décalage parfois avec l’aventure post-apocalyptique de notre jeune héros mais souvent fort-à propos.
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Une chronique par Fab