LA BD:
C'est quoi : HOLMES.
C'est de qui ? Cecil & Brunschwig
Une Couv':
Déjà lu chez nous? Le scénariste oui, une poignée de fois, pas le dessinateur.
C’est paru chez qui ? Futuropolis, un lien vers le site :
http://www.futuropolis.fr/fiche_titre.php?id_article=790300
Une planche:
Ca donne Quoi ? La série Holmes est aussi enthousiasmante que frustrante. Frustrante (commençons par là au moins on en est débarrassé) car 4 albums en 9 ans c’est un calvaire de lecteurs : le premier tome est paru dans l’éphémère collection 32 de Futuro, puis sa suite 2 ans plus tard - avec 33 courtes (mais bonnes) pages- c’est ensuite quatre années d’années d’attente pour le 3° tome où l’on revient à une pagination plus traditionnelle et enfin, 3 ans plus tard, ces jours ci donc, le quatrième volet. Ces délais mis à part, tout le reste est une réussite. Brunschwig, contrairement à pas mal de ses congénères qui se sont frottés au mythe (en BD), a eu la bonne idée de parler de Holmes sans jamais le montrer (enfin si, mais pas vraiment) mais surtout a su, tout en restant très fidèle aux écrits de Conan Doyle, s’approprier l’œuvre. L’histoire débute après l’incident aux Chutes de Reichenbach (la disparition d’Holmes face à Moriarty), Watson, aidé de Wiggins –un ancien franc-tireur de Holmes- cherche à élucider le mystère entourant le drame et va pour se faire rencontrer la famille de son ami et, ce faisant, commencer à démêler un écheveau auquel il ne s’attendait pas. Alternant les flashbacks sur la jeunesse du Détective et l’enquête des protagonistes restants, la série captive totalement son lecteur. La partie graphique est à l’avenant, le trait réaliste d’orfèvre de Cecil est de toute beauté et le sens de la narration graphique déployé par le duo d’auteurs est admirable. Bref, Holmes sait se faire désirer mais la patience est à chaque fois largement récompensée.
LA MUSIQUE
C'est quoi ? ROAD TO PERDITION
C'est de qui ? T. Newman
La couv'
Déjà entendu sur B.O BD? Oui.
On peut écouter?
Ça donne quoi ? Pour cette adaptation, plutôt réussie, d’un comics (excellent lui), Thomas Newman, qui retrouve l’excellent Sam Mendes, renoue avec les ingrédients des scores orchestraux d’envergure de la décennie précédente qui ont fait son succès, mais en commençant à leur insuffler des passages plus aériens, conceptuels, dédiés notamment aux personnages et à leurs psychologies. De plus, sujet oblige, la B.O des Sentiers de la Perdition est parcourue d’une couleur irlandaise via l’utilisation d’instruments folkloriques et de quelques passages d’action rythmé de haute volée toujours dans une orchestration très symphonique. Si parfois un peu en retrait, trop atmosphérique, la musique de Newman fait néanmoins un bel écrin musical à ce Holmes.
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Une chronique par Fab