LA BD:
C'est quoi : LES VIEUX FOURNEAUX. CELUI QUI PART.
C'est de qui : Paul Cauuet et Wilfrid Lupano
La Couv':
Déjà croisés dans le coin? Oui.
C’est édité chez qui ? Dargaud, un lien vers le site :
Une planche:
Ca donne Quoi ? Pierrot en garde à vue, Mimile et Antoine en baby sitters qui luttent contre les inondations, le quotidien des vieux fourneaux pourrait être plus resplendissant. Une bonne chasse au trésor relancerait le tout avec brio. Nos trois cadors sont de retour, suite à un succès critique et publique manifeste, mais sans pour autant que Lupano donne dans la facilité. Il joue peut être un peu plus dans ce troisième album sur la corde nostalgique en évoquant, avec force flashbacks, le passé de Mimile, bien plus exotique et romantique (hum !) que l’on aurait pu l’imaginer. L’humour est évidemment toujours au rendez-vous que ce soit dans les situations ou les dialogues. La série prend un rythme de croisière et sa fin, ouverte, laisse la possibilité aux auteurs d’enchainer sur une suite, voire plusieurs, tant on sent qu’ils s’amusent avec leurs personnages et que le potentiel est là.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? UNE PARTIE DE CAMPAGNE
C'est de Qui ? Joseph Kosma
La couv'
Déjà croisé chez nous? Oui
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? Les trois premiers films pour lesquels Kosma compose sont de Renoir, pour débuter dans le métier, vous avouerez qu’il y a pire comme référence ! Cette adaptation de Maupassant, moyen métrage qui faillit ne jamais voir le jour, les nazis ayant détruits une partie des bobines, est, en substance, l’essence même du talent et du savoir faire de son réalisateur qui, l’adaptant lui-même, fait honneur à la nouvelle d’origine, tout en rendant hommage à certains œuvres de son père. Joseph Kosma, élève de Bartok, compositeur pour Brecht, alors qu’il a fuit l’Allemagne vient de rencontrer Prévert qui le présente au réalisateur. L’osmose est palpable entre ces deux artistes majeurs et, comme pour leur chef d’œuvre suivant, La Grande Illusion, l’alliance des images et de la musique est un de ces rares moments de grâce de cinéma. Bucolique et légère, finement ciselée sans pour autant paraître lourde, la partition de Kosma est indissociable de la réussite du film et donne à ce troisième volet des aventures de nos retraités préférés une jolie atmosphère déusette.
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Une chronique signée Fab