LA BD:
C'est quoi : LOVE. LES DINOSAURES.
C'est de qui ? Brremaud et Bertolucci
La Couv':
Déjà lu chez nous? Oui
C’est édité chez qui ? Ankama , un lien vers le site :
http://www.ankama-editions.com/fr/catalog/books/506-love-4-dinosaures.html
Une planche:
Ca donne Quoi ? Après un tigre, un lion et un renard, Frederic Brrémaud a choisi comme nouveau héros de sa série animalière Love…un troodon ! Comme vous l’avez deviné (au moins au titre de la chronique n’est ce pas !) la bestiole en question est un dinosaure. De la taille approximativement d’un homme, notre nouvel ami va avoir fort à faire pour échapper aux nombreux prédateurs qui en ont après sa carcasse, l’inévitable Tyranosaurus Rex étant évidement le clou du spectacle. Heureusement pour lui le troodon a un camarade imposant en la personne d’un diplodocus, toujours prêt à donner un coup de patte quand ça chauffe. Si toujours aussi plaisant à lire, de par un rythme maitrisé, un sens du découpage quasi cinématographique, et des gags qui font mouche, j’ai néanmoins un (tout petit) bémol niveau dessin. Si ce dernier reste très beau, avec des paysages superbes, les précédents épisodes présentaient des protagonistes plus expressifs, très disneyens. Là, peut être faute de documentation (aujourd’hui trouver des photos d’animaux est un jeu d’enfant, allez en trouver de dinosaures !) c’est moins le cas, mais ça n’enlève rien au plaisir de lecture (partagé par toute la famille) de ce nouveau chapitre de Love !
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? TOCCATA ET FUGUE EN RE MINEUR
C'est de Qui ? Bach joué par Stokowski
La couv'
Déjà entendu par ici? Pas sur du tout.
On peut écouter?
Ca donne Quoi ? C’est la version arrangée pour orchestre symphonique, pour les besoins du long métrage de Disney Fantasia, que j’ai sélectionné pour aller avec la lecture de ce quatrième Love. Léopold Stokowski, le responsable de la version en question, n’hésitait pas à réinterpréter les œuvres qu’il reprenait, donc, outre le fait qu’elle soit un peu moins pompeuse (pour ne pas dire agressive) que celle d’origine, écrite pour orgue, elle a l’avantage de faire intervenir divers instruments qui, avec plus ou moins de bonheur selon votre rythme de lecture, vont caractériser –à la manière d’un Prokoviev- tel ou tel dinosaure, voire, au pire, telle ou telle scène. On aurait pu s’attendre à un choix plus léger, plus humoristique pour une série comme celle-ci mais j’ai trouvé au contraire que le décalage était bienvenu et amusant (et, pour l’anecdote et l’instant « Madeleine », les plus âgés de nos lecteurs se souviendront avec émotion que cette toccata était le générique de l’excellente série Il était une fois l’Homme).
------------------------------
Une chronique signée Fab