Dylan est de retour! / Statue Vivante Vs. La Coda Dello Scorpione

LA BD:

C'est quoi : STATUE VIVANTE

C'est de qui : Nicola Mari & Bruno Enna

La Couv':

Déjà croisé sur le site? Non

C’est édité chez qui ? Mosquito, un lien vers le site :

http://www.editionsmosquito.com/ouvrage.php?id=240

Une planche:

Je serais par contre curieux de savoir de quelle expression italienne a bien pu être traduit "Sacré Foutriquet" (qui revient trois fois dans l'album tout de même!)

Ca donne Quoi ? Il y avait longtemps que l’on n’avait pas croisé la silhouette nonchalante de notre beau brun, le plus rital des londoniens, enquêteur sur le paranormal à ses heures. C’est donc chez Mosquito que Dylan Dog nous revient, il est engagé  par une charmante et mystérieuse jeune femme afin d’élucider de non moins mystérieux – et forts violents- meurtres commis dans un cimetière par…des statues. Armé de son cinquième sens « et demi » et de son flegme légendaire (mais de façade ne vous y laissez pas prendre), il va aller de surprises en surprises. Scénario classique de la série, que l’on suit avec plaisir, fort bien porté par un dessin expressif, voir expressionniste par moments, de Nicola Mari (artiste retenu par l’éditeur pour ses choix de traduction à venir), fidèle lui aussi à l’esprit Dylan Dog tout en sachant s’en démarquer avec originalité.

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? LA CODA DELLO SCORPIONE

C'est de Qui ? B. Nicolai

La couv' 

Déjà croisé chez nous? Oui

On peut écouter? En entier même, par contre n’hésitez pas à sauter les premières minutes, ce sont celles du générique, des plus dégoulinant !

Ca donne Quoi ? Ah, l’époque bénie (hum !) où nos voisins transalpins produisaient du giallo au kilomètre sans se soucier d’autre chose que d’entendre tinter le tiroir caisse des salles de cinéma ! Heureusement qu’à l’époque des gens comme Morricone ou Nicolai avaient une certaine main mise sur la composition des B.O de ces chefs d’œuvres, ça nous permet aujourd’hui, à défaut de pouvoir revoir les pelloches en question, d’exhumer de sympathiques et joliment dépassées musiques de genre. Si le second n’avait pas encore, en 1971, date de la sortie de la Queue du Scorpion, un rythme de croisière approchant celui du premier, il se spécialisait déjà –comme le réal’ du film- dans le cinéma bis que d’aucuns qualifieraient d’exploitation. Mettant en avant l’atmosphère de suspense grâce à des effets sonores qu’il tire de divers instruments, réservant de belles frayeurs à son auditoire via des montées dramatiques puissantes, le compositeur italien fait étal d’une palette large et efficace dans le genre thriller/épouvante. Une B.O qui apporte une jolie touche supplémentaire de décalage à cette aventure de Dylan Dog.

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Une chronique signée Fab