Signes annonciateurs / Les Fantômes de Neptune Vs. Signs

LA BD:

C'est quoi : LES FANTOMES DE NEPTUNE

C'est de qui : Valp

La Couv':

Déjà lus sur le site? Oui

C’est édité chez qui ? Delcourt un lien vers le site :

http://www.editions-delcourt.fr/serie/fantomes-de-neptune-01-kheropis.html

Une planche:

Ca donne Quoi ? Pour sa nouvelle série, l’auteure d’Ashrel (chroniqué chez nous il y a une paire d’années) délaisse l’épouvante orientée jeunesse pour se tourner vers du steampunk uchronique (redondance ?) aux atours alléchants. Ce premier tome commence sur les chapeaux de roues sur un satellite de Jupiter où une équipe d’astronautes français fait une découverte révolutionnaire avant d’être attaquée par une véritable armada prussienne. Ce prologue sauvage est suivi de la présentation des protagonistes, Meena jeune héroïne romantique, Lorelei, la femme fatale,  les rescapés de l’expédition sus-citée, un androïde sidekick,  les sbires du Kaiser…,  le tout sans casser le rythme bien au contraire. Tout ce petit monde, vous l’aurez compris, cherche plus ou moins intentionnellement à mettre la main sur l’artefact spatial. Les fantômes de Neptune, avec son trait aux influences diverses (jeunesse, manga, entre autres) bien digérées, son scénario trépidant, ses personnages attachants et ses clins d’œil (notamment Cthulluesques) a tout pour être la série qui fera connaître son auteure au public qui ne l’a pas encore lue.

LA MUSIQUE

C'est Quoi ? SIGNS

C'est de Qui ? J. N. Howard

La couv' 

Déjà croisé chez nous? Oui

On peut écouter? En intégralité par ici:

Ca donne Quoi ? Peut être plus qu’à l’accoutumée, James Newton Howard mélange dans la B.O de ce film sur des envahisseurs (qui, évidemment, ont choisi d’atterrir en plein milieu d’un trou perdu américain) ses gimmicks habituels à base de suspense sourd, de cordes grinçantes et maussades, à des passages plus enlevés digne de certains de ses illustres successeurs. Le résultat est assez payant, bien plus réussi que la bobine de M. Night Shyamalan (qui n’a pas compris qu’après une poignée de films ne reposant que sur la révélation finale il pouvait –peut être- expérimenter autre chose), l’ambiance générale est toujours sur la corde raide entre tension palpable et paranoïa aigue. Eléments tout à fait appropriés vous l’aurez compris pour servir de bande son aux Fantômes de Neptune.

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Une chronique rédigée par Fab