LA BD:
C'est quoi : SEPT NAINS
C'est de qui ? Lupano & Ali
La Couv':
Déja lus chez nous? Lupano of course, mais c’est une première pour le dessinateur.
C’est édité chez qui? Delcourt, un lien vers le site :
http://www.editions-delcourt.fr/serie/7-nains.html
Une planche:
Ca donne Quoi ? Cette troisième saison de Sept, la série concept de chez Delcourt, démarre sur les chapeaux de roues avec cette relecture décalée et jouissive du classique Blanche Neige et les Sept Nains. Wilfird Lupano, décidément en forme en ce moment puisque c’est son quatrième album ce mois-ci, s’acoquine cette fois avec Roberto Ali qui, grâce à un trait très sympa et plus "exagéré" que sur son 7 Merveilles (tiens le chiffre qui revient) voire quasiment caricatural, rajoute encore une pincée d’humour à un album qui n’en manquait pas. On sent que le scénariste a pris un malin plaisir à dynamiter les codes du texte original tirant sans vergogne sur quelques ficelles qui ne demandaient que ça (les nains lubriques, feignants et crasseux, Blanche pas si…blanche justement, …) et propose des retournements de situation cocasses.
LA MUSIQUE
C'est Quoi ? TIME BANDITS
C'est de Qui ? Mike Moran
La couv'
Déjà entendu chez nous? Non
On peut écouter? En regardant le film en entier même:
Ca donne Quoi ? Au départ, George Harrison (celui des Beatles, tout à fait), était supposé écrire tout un ensemble de chanson pour illustrer ce long métrage de l’ex Monty Python. Finalement il ne composera que le générique de fin, ce qui ravira Gilliam qui redoutait que le film devienne une comédie musicale. Ce dernier se contentera de la partition de Moran, musicien de studio réputé, qui a bossé avec des gens comme Bowie, Ozzy Osbourne ou encore Freddie Mercury. Moran ponctue les parties chantées de thèmes tantôt légers tantôt plein de l’allant de l’aventure bon ton. Deux comédies déjantées avec des nains en une seule chronique, ça fait beaucoup, je vous l’accorde mais bon, une double dose d’humour en ces temps troubles, on ne crachera pas dessus n’est ce pas ?
---------------------------
Une chronique signée Fab